Le patron du Beitar, le club de football israélien le plus raciste, a annoncé jeudi l’annulation d’une rencontre avec le prestigieux FC Barcelone, qui devait se tenir à Jérusalem.
Cette défaite de l’entreprise de blanchiment de l’apartheid à travers le ballon rond intervient après de vigoureuses protestations, tant en Espagne, qu’en Palestine et en Israël, contre le scandaleux projet.
Le Beitar est notamment connu pour son groupe de supporters, La Familia, qui hurle des slogans anti-arabes à chaque match et se lance dans des pogroms dans les rues de Jérusalem au coup de sifflet final, surtout quand son équipe a perdu, ce qui est souvent le cas.
Qui plus est, comme l’a fait remarquer le député palestinien israélien Sami Abou Shehadeh, la rencontre devait avoir lieu au Teddy Stadium de Jérusalem, une enceinte érigée sur les ruines d’un village palestinien dont les habitants avaient été expulsés lors de la Nakba de 1948.
C’est pourquoi les dirigeants du FC Barcelone, gênés aux entournures, avaient demandé à ce que la rencontre ait lieu quand même, mais ailleurs qu’à Jérusalem, ville dont la moitié orientale est illégalement occupée par Israël depuis 1967. Une condition impossible à satisfaire pour les tenants de l’apartheid, qui ont donc préféré prendre les devants en annulant l’invitation faite au « Barça ».
Déjà, en 2018, face aux protestations, c’est l’équipe nationale d’Argentine et son capitaine Lionel Messi (qui est également la vedette numéro 1 du FC Barcelone) qui avaient annulé un match en Israël. Cette rencontre dite « de gala » était dépourvue de tout intérêt sportif (la même équipe argentine étant en pleine préparation de sa participation à la coupe du monde quelques jours plus tard), et n’avait d’autre objet que de redorer le blason de l’État colonial.
CAPJPO-EuroPalestine