A partir de ce lundi, les Palestiniens, déjà emmurés, ghettoisés, contrôlés en permanence à des centaines de checkpoints, seront encore plus « confinés ». Non pas en raison de problèmes sanitaires mais à cause des vacances juives, qui sont nombreuses en ce mois de septembre.
Qu’ils soient en Cisjordanie ou à Gaza, qu’ils aient ou pas des permis pour se rendre en Israel, ou des besoins sanitaires urgents, ou encore des visites programmées avec des prisonniers de leurs familles, les Palestiniens ne pourront se rendre nulle part du 6 au 9 septembre, puis du 15 au 17 septembre, et du 20 au 22 septembre, et enfin du 27 au 29 septembre prochains, et « ces dates peuvent être extensibles selon l’évaluation à tout moment de la situation par l’armée d’occupation », souligne Haaretz.
Des fêtes juives dans un Etat qui se qualifie de juif et qui a voté une loi n’accordant des droits qu’aux Juifs, c’est sacré, non ?
Mais il faut ajouter à ces fêtes, toutes les périodes électorales en Israël, où les Palestiniens ne peuvent plus bouger du tout, même pas attendre de longues heures sous le soleil ou sous la pluie, le bon vouloir de l’occupant pour circuler.
Israël est un Etat d’apartheid qui ne s’en cache pas. Et pourquoi s’en cacherait-il puisqu’il ne subit jamais aucune sanction ?
CAPJPO-EuroPalestine
