Kayed Fasfous, prisonnier palestinien en grève de la faim pour protester contre sa détention « administrative », c’est à dire sans inculpation, ni connaissance de la durée de son emprisonnement qui peut être renouvelé à l’infini par l’occupant israélien peut mourir d’un moment à l’autre. Il a perdu 40 kg.
.Les quatre autres grévistes sont également dans un état critique
Les autorités israéliennes ont refusé de suspendre l’ordre administratif d’Alaa al-Araj afin de l’envoyer à l’hôpital, même lorsque sa santé se détériorait sérieusement. Al-Araj refuse de se nourrir depuis plus de 95 jours. Jeudi, le tribunal militaire israélien de Salem a prolongé la détention d’al-Araj de huit jours supplémentaires. Al-Araj refuse toujours la nourriture de ses geôliers à la clinique de la prison de Ramle, surnommée « l’abattoir » par les prisonniers, en raison de son insuffisance en tant qu’établissement médical. Il est souvent transféré à l’hôpital car son état de santé se détériore. Al-Araj, 34 ans, est ingénieur civil et père d’un enfant de cinq ans, et originaire de la ville de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.
Hisham Abu Hawasheh, 39 ans, refuse de se nourrir depuis plus de 82 jours. Son état de santé se détériore alors que les autorités pénitentiaires israéliennes le transfèrent entre la clinique de la prison de Ramle et l’hôpital. Il est père de cinq enfants et originaire de Dura.
Ayad al-Harimi, 28 ans, est en grève de la faim depuis 52 jours. Il est originaire de la ville de Bethléem occupée en Cisjordanie.
Luai al-Ashqar, 45 ans, est en grève de la faim depuis plus de 30 jours. Il est père de huit enfants de la ville de Seida dans le gouvernorat de Tulkarem.
Sur un total de 4 650 prisonniers politiques, en novembre, Israël en détenait 500 en détention administrative. Depuis le début de 2021, plus de 60 Palestiniens ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur emprisonnement par Israël sans inculpation ni jugement.
De nombreuses manifestations ont lieu en Palestine pour exiger leur libération
Des manifestations ont également eu lieu cette semaine au Royaume uni pour dénoncer leur détention et le silence du gouvernement.
CAPJPO-EuroPalestine
