Lu’ai Al Ashqar, 45 ans, a suspendu sa grève de faim après avoir obtenu une date pour sa sortie de prison, mais deux autres Palestiniens continuent à protester contre leur détention »administrative ».
Hisham Abu Hawwash, en est à 104 jours de grève de la faim et se trouve dans un état critique.
Et l’on vient d’apprendre, car les autorités pénitentiaires israéliennes l’avaient caché jusqu’ici, que Nedal Balout, 27 ans, est en grève de la faim depuis 32 jours, depuis son arrestation le 29 octobre 2021. Israël lui a interdit de voir son avocat jusqu’ici.
Ce week-end le Palestinien de Naplouse, Bilal Jouda, combattant pour la liberté, a été libéré des geôles israéliennes après 20 ans de prison, et accueilli comme il se doit (vidéo)
Samidoun rappelle à l’occasion du 29 novembre, date infâmante qui est celle de la partition de la Palestine par l’ONU le 29 novembre 1947, et qui marque le début de la Nakba à laquelle Palestiniens continuent à résister depuis 74 ans :
« 4,650 prisonniers politiques palestiniens sont toujours incarcérés dans des prisons israéliennes, dont 500 en détention « administrative ». Leur combat pour la liberté, leurs grèves de la faim se poursuivent malgré la torture, l’isolement, la privation des visites familiales, les coups et l’absence de soins appropriés quand ils sont malades.
Des centaines d’enfants sont également emprisonnés en toute illégalité, et torturés.
L’emprisonnement est utilisé comme une arme coloniale pour cibler la résistance palestinienne – mais il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs. La solidarité avec les prisonniers palestiniens fait partie intégrante de la solidarité avec la résistance palestinienne et le peuple palestinien luttant pour la libération du fleuve à la mer. Les prisonniers sont un symbole unificateur de leadership qui représente une alternative largement adoptée à la soi-disant Autorité palestinienne, la voie de concession d’Oslo et le soi-disant processus de paix. Ces campagnes offrent également l’occasion de développer une solidarité mutuelle et une lutte commune avec d’autres mouvements pour la justice, du mouvement de libération des Noirs aux luttes aux Philippines, en Turquie et en Colombie, en construisant une lutte collective basée sur le leadership et la libération des dirigeants politiques emprisonnés. »
Source : Samidoun
CAPJPO-EuroPalestine
