Au moins 20 Palestiniens ont été arrêtés et 14 blessés, dont une enfant de 11 ans, hospitalisée après avoir reçu une grenade assourdissante sur la jambe, rapporte le journal israélien Haaretz.
« Les affrontements entre les jeunes Palestiniens et la police ont commencé alors que les musulmans célébraient l’Isra et le Mi’raj lundi, commémorant le voyage nocturne et l’ascension au paradis du prophète Mahomet, selon la tradition musulmane », précise le quotidien ce lundi.
« Dès le matin, des centaines de Palestiniens sont arrivés pour célébrer à la mosquée Al-Aqsa et à la porte de Damas dans la vieille ville. Une marche a été organisée avec la participation de milliers de Palestiniens, dont des familles et des enfants. La police a tenté de disperser la foule en utilisant des mesures anti-émeutes telles que des grenades assourdissantes et des canons à eau. putride », raconte le journaliste israélien.


Des affrontement, avec jets de pierres ont eu lieu ( https://youtu.be/RwDq0dJpeTg et https://twitter.com/nirhasson/status/1498323609781248011?s=20&t=B1d8FCydlIBCrAVl-aEzYQ)
« Pendant ce temps, une Israélienne de 29 ans a été blessée lorsque des pierres ont été lancées sur sa voiture alors qu’elle se rendait à la colonie d’Eli en Cisjordanie, selon les services d’urgence. Elle a été transportée à l’hôpital dans un état modéré, avec des blessures aux membres et au visage, rapporte également Haaretz.
« Les événements de la porte de Damas lundi ont accru les tensions à Jérusalem avant le jeûne du Ramadan, qui commencera dans environ un mois. Pendant le Ramadan de l’année dernière, des émeutes ont éclaté à Jérusalem et se sont propagées aux villes mixtes d’Israël.
« Un calme relatif a régné à Jérusalem ces derniers jours, suite à la décision de reporter l’expulsion de la famille Salem dans le quartier de Sheikh Jarrah, qui devait avoir lieu prochainement. La police avait déclaré que contrairement à l’année dernière, elle éviterait de placer des barrières sur la place de la porte de Damas. Mais la montée des tensions à Jérusalem peut être attribuée à d’autres facteurs, notamment la menace de démolition et la démolition de dizaines de bâtiments dans les quartiers de Jabal Mukhaber et de Silwan, et la présence du député d’extrême droite Itamar Ben-Gvir dans le quartier de Sheikh Jarrah. », conclut Haaretz.
Source : Haaretz
CAPJPO-EuroPalestine