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« TEVA, j’en veux pas ! » : victoire à la Cour d’Appel de Lyon

Olivia Zémor, poursuivie depuis des années par le fabricant de médicaments génériques Teva et sa meute d’officines israéliennes en France, a été relaxée jeudi par la Cour d’Appel de Lyon.

« TEVA, j’en veux pas ! » : victoire à la Cour d’Appel de Lyon

L’audience d’appel avait eu lieu en janvier dernier, suite à une première relaxe prononcée en 2021. L’affaire concernait une action d’information du public devant une grande pharmacie de Lyon, organisée en novembre 2016 par les militants du Collectif Palestine 69. 

C’est en sa qualité de directrice de publication du site europalestine.com qu’Olivia avait été mise en examen, suite à une plainte du laboratoire israélien Teva, bientôt accompagné par le mal nommé « Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA) du fameux Sammy Ghozlan, et les deux entités de l’avocat d’extrême-droite et défenseur habituel des voyous de la Ligue de Défense Juive (LDJ), Gilles-William Goldnadel, à savoir les associations France-Israël et Avocats Sans Frontières.

La victoire obtenue jeudi est un encouragement de plus à la poursuite de la campagne BDS (Boycott – Désinvestissement – Sanctions) contre le régime de l’apartheid israélien. La Cour a ainsi jugé que le fait de dire que Teva finançait l’armée israélienne ne constituait en rien une « diffamation », comme le prétendait le laboratoire pharmaceutique, et qu’il n’y avait de notre part aucun appel à la discrimination « à raison de l’appartenance à la nation israélienne ».

Au tribunal de Lyon, quelques minutes après l’annonce de la relaxe d’Olivia Zémor

L’arrêt de Lyon intervient après l’arrêt historique de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) de juin 2020 qui a sanctionné l’État français, et lui a même infligé une pénalité de 100.000 €, pour avoir injustement condamné des militants de Mulhouse.

Elle intervient aussi quelques jours après les décisions du Conseil d’État, la juridiction administrative suprême en France, qui a suspendu des décrets du gouvernement de Macron/Darmanin (« Darmacron ») ayant prononcé la dissolution de deux associations de défense des droits du peuple palestinien, le Collectif Palestine Vaincra (Toulouse) et le Comité Action Palestine (Bordeaux).

D’autres développements suivront plus tard dans la journée.

CAPJPO-EuroPalestine