Hussein al-Sheikh, qui est pressenti pour remplacer Mahmoud Abbas, âgé de 87 ans, à la tête de l’ « Autorité Palestinienne » (AP), est déjà surnommé le « porte-parole de l’occupant ».
Des sondages récents montrent que s’il y avait des élections, Hussein al-Sheikh, ne récolterait que 3 % des voix palestiniennes, indique Middle East Eye.
Promu en mai dernier N° 2 de l’OLP, et actuellement chef de la « commission des affaires civiles » au sein de l’Autorité Palestinienne, ce même individu vient de déclarer, après la visite de Joe Biden : « Je ne crois pas qu’Israël pense sérieusement à mettre fin à l’occupation, donc les Palestiniens n’ont pas d’autre option que de continuer travailler dans le contexte des arrangements actuels ».
Dans une interview au New York Times, il a ajouté : « Rompre les relations avec Israël ou dissoudre l’Autorité palestinienne risquerait de créer un vide sécuritaire (sic) et de placer les Palestiniens dans une situation pire que celle d’aujourd’hui ».
Toute occupation dans le monde a toujours réussi à trouver des collaborateurs dans le camp des occupés. En France, pendant la deuxième guerre mondiale, il n’a pas fallu longtemps à l’occupant allemand pour se faire de solides alliés à la tête du pays, n’est-ce pas ?
CAPJPO-EuroPalestine
