Mobilisation générale pour la libération de Georges Abdallah, du 22 septembre au 22 octobre avec déplacement à sa prison de Lannemezan le samedi 22 octobre 2022.
Communiqué de la Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah
« Depuis le tout début des années 1970, la liquidation de la révolution palestinienne est à l’ordre du jour des forces impérialistes et de leurs affidés réactionnaires régionaux.
Les guerres et les massacres se sont succédé depuis et les masses populaires y ont fait face avec les moyens et les capacités disponibles…bien que la révolution ait été tiraillée (elle l’est toujours aujourd’hui) entre deux pôles : l’un cherchant à tout prix les négociations et les concessions sans fin et l’autre s’attachant à la résistance par tous les moyens et particulièrement la lutte armée.
D’innombrables batailles ont été livrées, certaines ont été perdues, d’autres ont été gagnées, mais dans l’ensemble et en dépit de toutes les pertes et en dépit de toutes les erreurs, les masses populaires ont pu consolider certaines réalisations dont personne ne peut aujourd’hui en contester la portée stratégique ». (Déclaration du 27 juin 2020)
Cette parole de Georges Abdallah – comme tant d’autres – résument bien à elle seule son identité politique, son parcours de lutte, ses combats avec ces innombrable batailles qu’il a menées avec les forces révolutionnaires palestiniennes et libanaises et durant toute sa vie, en faveur de la juste et légitime cause du peuple palestinien, sans concessions, sans trahisons mais bien toujours en soutien actif à « l’autre pôle » : « celui de la résistance par tous les moyens et particulièrement la lutte armée » pour la libération de la Palestine, toute la Palestine parce que « la Palestine ne peut que vaincre ! La Palestine vaincra ! » (12 octobre 2019)
Cette ligne et cette action politiques, Georges Abdallah les a toujours revendiquées, défendues, sans jamais se renier.
Et alors que la justice, elle, a déjà autorisé par deux fois sa libération (en 2003 puis en 2013), c’est bien là la raison principale de l’acharnement de l’État français dans son refus de libérer ce résistant – lui qui selon la DST, déjà en 2007, représenterait « une menace pour la sécurité » de la France et dont « les convictions anti-impérialistes et anti-israéliennes sont restées intactes ».
Face à cette obstruction politique de l’Etat français, après 38 ans de détention et alors qu’il est libérable depuis 1999, Georges Abdallah poursuit inlassablement son combat politique alors que parallèlement la mobilisation pour sa libération s’amplifie année après année sur le plan national mais aussi à l’étranger.
Ce soutien, construit pas à pas, se mène « dans la diversité des expressions » sur tous les fronts en exprimant notre entière solidarité avec notre camarade partout où nous sommes et inscrit sa libération « dans la dynamique globale des luttes en cours ».
Cette mobilisation a ses rendez-vous unitaires pour toujours plus coordonner la lutte et intensifier le rapport de force : le prochain est celui du « mois international d’actions pour la libération de Georges Abdallah » où durant un mois, du 22 septembre au 22 octobre 2022, nous appelons toutes les forces solidaires progressistes et révolutionnaires en France et sur le plan international à s’engager en actions contre « la politique d’anéantissement dont font l’objet les protagonistes révolutionnaires » et en l’occurrence Georges Abdallah.
Partout où nous sommes, durant ce mois, ne laissons pas un espace politique vacant sans que l’exigence de la libération de notre camarade ne soit imposée à l’ordre du jour ; partout où nous sommes, durant ce mois, faisons entendre devant tous les représentants de l’Etat français (ambassades, consulats, ministères, préfectures, assemblées départementales, régionales, nationale et sénatoriale) l’impérative nécessité de faire signer par le ministre de l’Intérieur l’arrêté d’expulsion conditionnant la libération de Georges Abdallah !
Partout où nous sommes, durant ce mois, ne laissons pas un espace public libre où ne soient données à voir la situation de notre camarade et notre exigence de le voir libéré.
Que mille initiatives solidaires fleurissent, du 22 septembre au 22 octobre 2022, pour faire pression sur l’Etat français et exiger la libération de Georges Abdallah !
Que mille initiatives fleurissent durant ce mois pour que soit entendu et réalisé ce qu’il a énoncé dans sa dernière déclaration de 18 juin dernier à l’occasion de la célébration de la journée internationale du prisonnier révolutionnaire :
« Peut-être serait-il temps que cette journée soit destinée à interpeller et encourager les forces vives de la révolution et ses avant-gardes combattantes, afin qu’elles mettent en œuvre toutes les mesures nécessaires à l’expression pratique de la ferme détermination d’arracher nos camarades aux griffes de leurs criminels geôliers ! ».
L’acmé de cette mobilisation sera la mobilisation à Lannemezan du 22 octobre 2022 à partir de 14h, pour que nous soyons toujours plus nombreux à « quelques mètres de ces abominables murs » à faire résonner, par-delà les barbelés et les miradors, l’écho de nos slogans et faire entendre à notre camarade et à ses geôliers notre détermination à ne rien lâcher jusqu’à sa libération :
Georges Abdallah, tes camarades sont là !
Il est de nos luttes, nous sommes de son combat : Libérez Georges Abdallah !
Palestine vivra ! Palestine vaincra ! Libérez Georges Abdallah !
Premiers signataires : Campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah – – Collectif révolutionnaire internationaliste pour la libération des prisonniers révolutionnaires (le CRI Rouge) – le Comité d’actions et de soutien aux luttes du peuple marocain – Comité de défense populaire de Tunisie – International Solidarity Movement (ISM-France) – CAPJPO-Europalestine…
CAPJPO-EuroPalestine