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Succès du boycott massif du festival de Sydney, financé par l’ambassade d’Israël

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Le festival de Sydney a suspendu tous les accords de financement avec les gouvernements étrangers et leurs agences culturelles, après un boycott massif des artistes et du public plus tôt cette année. Le président du festival, David Kirk, a annoncé la décision mardi, après un examen indépendant suscité par la controverse sur un accord de parrainage avec l’ambassade d’Israël lors du festival 2022.

En décembre 2021, les artistes et producteurs engagés pour le festival de janvier 2022 ont commencé à se retirer après qu’il a été révélé que le festival avait accepté un parrainage de 20.000 $ de l’ambassade d’Israël, pour cofinancer une production de la Sydney Dance Company mettant en vedette le travail du chorégraphe israélien Ohad Naharin. (Visage connu, NDLR)

Succès du boycott massif du festival de Sydney, financé par l'ambassade d'Israël
Ohad Neharin (Batsheva)

Une manifestation et une pétition en ligne ont été menées par une coalition d’organisations arabes et pro-palestiniennes, ainsi que d’artistes et d’universitaires d’horizons divers. Le comédien Nazeem Hussain, l’artiste visuel Khaled Sabsabi, l’interprète burlesque Betty Grumble, l’artiste hip-hop Malyangapa et Barkindji Barkaa, le slam de poésie de Bankstown et le musicien Marcus Whale ont été parmi les premiers à se retirer en signe de protestation.

À la veille de l’ouverture du festival la première semaine de janvier, plus de 20 artistes s’étaient retirés, dont le comédien Tom Ballard, l’ancien politicien NSW Meredith Burgmann, la compagnie de danse des Premières Nations Marrugeku et la commentatrice Yumi Stynes.

« Nous nous excusons sincèrement auprès de toutes les personnes concernées », a déclaré le président du festival David Kirk, dans un communiqué.

L’examen a sollicité près de 50 parties prenantes, notamment des artistes, des partenaires, des employés, l’équipe de direction et le conseil d’administration du festival de Sydney, ainsi que d’autres festivals et organismes artistiques. Il a conclu que le festival devait améliorer les politiques et les procédures entourant ses accords de parrainage.

Source : The Guardian

CAPJPO-EuroPalestine

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