Alors que de nombreuses familles affluent hors de Russie pour éviter la conscription, les Russes cherchant refuge dans l’État juif font face à un accueil cruel à deux niveaux, écrit Haaretz.
« Ceux qui fuient et qui ne peuvent pas prouver qu’ils ont au moins un grand-parent juif – ce qui les qualifie pour le statut d’immigrant – n’ont pas de chance. Comme plus de 2 000 personnes qui ont tenté d’entrer avec des visas touristiques depuis l’invasion de Poutine, beaucoup sont placées dans des centres de détention à l’aéroport Ben Gourion et sommairement expulsées. À mesure que le nombre d’arrivées augmente, celui des déportations augmente également. »
Dans un cas particulièrement déchirant, raconte le quotidien israélien, l’épouse gravement handicapée d’un citoyen israélien et son jeune fils ont été détenus pendant cinq heures puis expulsés, tandis que son mari et son fauteuil roulant sont restés en Israël. Yulia et David Even-Tov sont maintenant temporairement réunis en Turquie, mais leur avenir est incertain.
« Alors qu’il regardait le vol de sa femme et de son fils décoller, David Even-Tov a déploré qu’aucun des employés de l’aéroport ne considère sa femme « comme un être humain ».
En Israël, les « êtres humains » n’existent pas. Il y a les Juifs et les non-Juifs, et cela s’appelle l’apartheid.
CAPJPO-EuroPalestine
