Une vingtaine de prisonniers palestiniens viennent de se joindre aux 30 détenus « administratifs », entrés dans leur 3ème semaine de grève de la faim de manière très courageuse, sachant l’accentuation de la brutalité du régime colonial israélien.
Décider de la poursuite d’une grève de la faim, notamment contre le caractère surréaliste de la détention dite « administrative » (sans inculpation, sans procès et dans date de sortie) qui touche 800 Palestiniens, est particulièrement héroïque pendant qu’Israël assassine à tour de bras, bloque les entrées de villes, kidnappe des vivants et des morts, attaque les lieux saints.
Et 900 Palestiniens incarcérés dans la prison d’Ofer ont rejeté jeudi leurs repas en signe de solidarité.
Un soutien encore plus grand que d’habitude est indispensable de notre part à toutes et à tous dans cette période où les dirigeants de l’apartheid israélien font des concours d’atrocités.
Et de sadisme. Le fait que Khalil Awadeh soit encore en détention, alors qu’Israël s’était engagé à le libérer le 2 octobre lors de sa très longue grève de la faim, et que les « tribunaux » israéliens aient rejeté une nouvelle fois la libération de Nasser Abu Humaid, atteint d’un cancer et qui lutte contre la mort, en disent long sur le fascisme de ce gouvernement.
Mais les Palestiniens résistent. On a pu le constater à nouveau samedi soir lors de la fusillade au checkpoint près de camp de réfugiés à Jérusalem, qui a fait un mort et deux blessés graves parmi les soldats israéliens.
CAPJPO-EuroPalestine
