Comme nous l’avons écrit récemment, Macron n’est pas dégoûté. Le nouveau gouvernement de voyous fascistes au pouvoir en Israël, leurs déclarations immondes et leurs massacres, ne l’empêche de dérouler le tapis rouge à son vieil ami Netanyahou.
Macron, qui a laissé Darmanin déclarer son « plein soutien » à Israël, et mentir impunément, en affirmant que des Palestiniens avaient attaqué des Israéliens dans une synagogue vendredi dernier, veut paraît-il mettre en garde son allié colonial sur les risques d’une « escalade de violence » de « part et d’autre ».
Comme c’est joliment dit ! L’occupant et l’occupé, le voleur et le volé, le violeur et le violé, le tortionnaire et le torturé… devraient s’entendre pour arrêter de se battre, n’est-ce pas.
Shamai Leibowitz, avocat israélien dissident, disait : « Peut on demander au violeur et à sa victime de faire la paix pendant l’acte de viol ? »
Nous posons la même question à notre président qui procure des armes à la résistance en Ukraine, et collabore avec l’occupant et l’apartheid en Israël.
Il faut arrêter, comme dit Gilles Paris dans Le Monde de « répéter mécaniquement sans en croire un traître mot ‘la solution des deux Etats’ . Ou comme le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken, actuellement au Proche-Orient, demander « un statu quo qui permettrait de reprendre d’éventuelles négociations, après ‘un retour au calme’ et l’irruption miraculeuse d’hommes de bonne volonté. »
« On peut parier qu’Emmanuel Macron en fera de même lorsqu’il recevra Benyamin Nétanyahou, le 2 février », commente le journaliste du Monde.
« Côté israélien, écrit-il, l’hésitation ne réside plus que dans la nature de l’annexion, larvée ou claironnée, de pans entiers de la Cisjordanie conquise par la force en 1967 et occupée depuis cette date. La partie orientale de Jérusalem, théâtre d’une sourde bataille qui se livre maison après maison, l’illustre. Les gouvernements israéliens successifs ne prennent personne par surprise. Depuis des décennies, le fait accompli est le moteur d’une colonisation dont la composante religieuse et messianique n’a cessé de gagner en vigueur et qui ne veut, ni maintenant ni jamais, accepter la création d’un Etat palestinien. »
» La dynamique en cours, conclut Gilles Paris, est plus que jamais celle d’une unification territoriale assortie de droits différents pour les populations palestinienne et israélienne ». Là aussi, c’est joliment dit, mais cela s’appelle l’apartheid.
« Nous avons tous, y compris les Palestiniens, droit à la justice. Et comme les autorités israéliennes échappent à toute justice année après année, la lutte pour mettre fin à l’apartheid doit continuer, a déclaré Amnesty International ce mercredi.
RASSEMBLEMENT CE SAMEDI A PARTIR DE 14 H 30 À LA FONTAINE DES INNOCENTS, AU CENTRE DE PARIS, POUR RÉFUTER LE NÉGATIONNISME DE NOS DIRIGEANTS, ET SOUTENIR LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE !
CAPJPO-EuroPalestine
