Une grève générale a touché ce dimanche l’ensemble des villes et localités de la minorité arabe d’Israël, en signe de protestation contre l’assassinat par la police, vendredi soir dans la Vieille Ville, du jeune médecin Mohamed al-Asibi.
Al-Asibi, qui était originaire du village bédouin de Hura, dans le sud du pays, a été abattu par le tir d’au moins 10 balles de la police, à proximité de la Porte de la Chaîne, qui jouxte l’Esplanade des Mosquées. Son « crime » ? Avoir protesté contre l’interpellation d’une femme qui se dirigeait vers la mosquée Al-Aqsa.
Les autorités prétendent que le jeune homme, qui venait de terminer ses études de médecine à l’étranger, aurait tenté de s’emparer de l’arme d’un des policiers, et que lui et ses collègues auraient répliqué en état de légitime défense.
Mais cette « explication » ne tient pas la route une seule seconde. La famille de la victime ayant demandé la production des images des caméras de surveillance du lieu du drame, la police a répondu qu’il n’y en avait pas. Ce qui est impossible matériellement, la Vieille Ville de Jérusalem et plus encore les abords d’Al-Aqsa étant l’un des endroits au monde où la densité de caméras est la plus forte. « Prétendre qu’il n’y aurait pas d’images est tout simplement un non-sens », a d’ailleurs confessé au journal Haaretz une source policière sous couvert d’anonymat.
CAPJPO-EuroPalestine
