A peine arrêté à son domicile de Silat al-Dhahr, au sud de Jénine, le leader du Jihad islamique, Maher al-Akhras, a commencé une grève de la faim, rejoignant ainsi celle de 10 autres Palestiniens en grève de la faim pour protester contre la détention dite « administrative ».
Ancien prisonnier « administratif », déjà en 2020, il avait mis sa vie en danger et mené une grève de la faim de 103 jours, qui lui avait permis de recouvrer la liberté et a galvanisé le soutien palestinien, arabe et international.
Israël n’a apparemment toujours pas digéré.
Comme lui, e prisonnier palestinien Kayed Fasfous en grève de la faim illimitée depuis 19 jours pour protester contre sa détention administrative, avait également effectué en 2021 une grève de la faim qui avait duré 131 jours.
Et il a été ré-arrêté, toujours sans la moindre inculpation ni procès, ni indication sur sa date de sortie des geôles de l’occupant
Quant au jeune prisonnier Ahmad Manasra, arrêté à l’age de 13ans et torturé, il est confronté à une détérioration critique de son état de santé et de sa psychologie, car il est isolé depuis un an par les autorités israéliennes, alerte le club des prisonniers palestiniens.
Ahmad a passé son enfance derrière les barreaux des prisons israéliennes et est toujours emprisonné malgré la détérioration de sa santé mentale.
CAPJPO-EuroPalestine
