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USA : encore une maxi-amende pour l’Israélien Teva

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La filiale états-unienne du groupe pharmaceutique israélien Teva vient d’écoper, une nouvelle fois, d’une maxi-amende, dans une affaire d’entente sur les prix avec d’autres laboratoires (magouilles pour maintenir des médicaments à un prix élevé), a-t-on appris jeudi.

USA : encore une maxi-amende pour l’Israélien Teva

Le ministère américain de la justice a ainsi infligé au laboratoire une amende de 225 millions de dollars (200 millions d’euros environ) l’obligeant également à fournir gratuitement à des organisations humanitaires, à hauteur de 50 millions de dollars (45 millions d’euros environ), des lots de deux de ses génériques : son  antifungique clotrimazole d’une part, et l’antibiotique tobramycine utilisé dans le traitement de la mucoviscidose d’autre part. En outre, Teva devra céder la commercialisation de son hypocholestérolémiant générique pravastatine à un tiers. 

Le respect de tels engagements de désinvestissement conditionne, selon le compromis conclu entre Teva et le ministère, le déclenchement ou pas de poursuites supplémentaires,  en plus de l’amende.

L’enjeu est de taille pour le groupe israélien, car une condamnation pourrait être synonyme de son exclusion des grands systèmes publics d’assurance maladie, Medicare et Medicaid, commente le site Pharma News.

Teva a reconnu le caractère frauduleux de ses pratiques, tout en affirmant qu’elles avaient été le fait d’un unique employé, qui ne fait plus partie du personnel depuis 2016.

Désormais, Teva, à l’en croire, aurait mis en place des mesures « solides » pour que cela ne se renouvelle pas. Jusqu’à la prochaine affaire ?

EN FRANCE : TEVA ET GOLDNADEL ENCORE RETOQUÉS EN JUSTICE

Par ailleurs, nous venons d’apprendre que le Tribunal Judiciaire de Paris, par une décision de sa vice-présidente chargée de l’Instruction, a prononcé un non-lieu concernant une plainte déposée par la filiale française de Teva et l’association de soutien à Israël « Avocats Sans Frontières » de Gilles-William Goldnadel contre EuroPalestine et sa présidente Olivia Zémor.

L’affaire remonte à une action militante d’EuroPalestine en novembre 2016, Place d’Italie à Paris, où nous avions fait, notamment, la promotion du boycott du régime d’apartheid.

Dans ses motivations, le tribunal cite notamment la décision historique de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) de juin 2020, qui a rendu justice à nos camarades de Mulhouse, condamnés dans un premier temps par les juridictions françaises, l’État français se voyant condamné à verser 100.000 € aux militants, à titre de réparation du dommage subi.

CAPJPO-EuroPalestine

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