Depuis le début de l’année scolaire, rapporte le journal israélien Haaretz, les policiers israéliens stationnés dans l’enceinte de l’Esplanade des moquées à Jérusalem-Est, ont redoublé les fouilles des cartables des lycéens palestiniens et confisqué des centaines de manuels scolaires parce qu’on y trouvait le drapeau palestinien ou bien une présentation de l’histoire qui n’est pas celle convenant au régime d’occupation.
Le ministère israélien ne cache pas avoir durci les consignes et environ 300 élèves fréquentent trois lycées de ce quartier sont systématiquement arrêtés et fouillés sur le chemin du lycée.
Histoire, géographie, ou tout autre manuel confisqué oblige ces lycées à acheter un 2ème livre à conserver à la maison pour pouvoir suivre les cours.
« La plupart des allégations formulées par les autorités israéliennes concernant l’incitation à la haine contenue dans les manuels scolaires palestiniens se rapportent à des déclarations dans lesquelles une histoire d’identité nationale palestinienne existe », témoigne un porte-parole d’Ir Amim, une organisation à but non lucratif qui promeut une Jérusalem équitable et stable.
Pourtant, le droit des enfants de Jérusalem-Est d’étudier selon leur identité nationale et leur culture est ancré non seulement dans les conventions internationales, mais aussi dans les accords d’Oslo »,rappelle-t-on.
