La résistance armée palestinienne, sous la conduite de la branche militaire du Hamas (les brigades Ezzedidine al-Qassam), a réussi samedi une offensive sans précédent contre le régime de l’apartheid.
Des centaines de combattants palestiniens ont franchi à partir de 8 heures du matin (heure locale) les barrières qui enferment la bande de Gaza dans le plus grand camp de concentration du monde, et se sont emparés de plusieurs postes militaires et localités voisines du territoire.
Tandis que des milliers de roquettes étaient tirées sur le territoire de l’occupant, certaines atteignant les 100 kilomètres de portée, des dizaines d’Israéliens, militaires et civils, étaient capturés, et une série de véhicules de police et de l’armée détruits ou capturés.
Ci-dessous, la photo d’un des « fameux » tanks israéliens Merkava capturé par la résistance.
Et celles du général israélien de corps d’armée Nimrod Aloni, ancien commandant de la « Division de Gaza », apparemment cueilli au saut du lit par des combattants palestiniens, et emmené en slip en captivité en compagnie d’une brochette d’autres officiers supérieurs de « Tsahal ». (NOTE DE LA RÉDACTION LUNDI SOIR : LES AUTORITÉS ISRAÉLIENNES ONT DÉMENTI LA CAPTURE DE GÉNERAL)
Selon un bilan provisoires des pertes, il y avait samedi soir plus de 200 morts israéliens (source israélienne), et plus de 230 tués palestiniens (source palestinienne), ces derniers victimes des bombardements sur la bande de Gaza.
Les blessés étaient d’un millier en Israël, et de près de 2.000 côté palestinien, selon des bilans provisoires publiés samedi en fin d’après-midi, l’armée d’occupation n’ayant pas encore repris à cette heure le contrôle de plusieurs localités occupées par la résistance.
La direction du Hamas, qui a baptisé l’opération « Déluge d’al-Aqsa » a expliqué l’offensive par une volonté de répliquer au déchaînement actuellement observé des forces du gouvernement fasciste partout en Palestine occupée, où les raids meurtriers et les pogroms menés par les colons sont à présent quotidiens.
L’accent est également mis sur le sort des milliers de Palestiniens emprisonnés, et les dirigeants de la résistance ont été très clairs sur ce point. « Oui, nous avons fait des prisonniers, vivants, et détenons les dépouilles de personnes tuées. Nous ne les rendrons que lorsque l’ensemble des nôtres seront libérés des prisons israéliennes. Nous avons pris également des femmes et des enfants ? C’est vrai. Mais c’est également ce que fait tous les jours le régime de l’occupation », a déclaré un responsable du Djihad Islamique, l’une des organisations participant à l’opération.
Netanyahou et sa bande, humiliés par la réussite de la résistance, ont promis une boucherie inégalée et l’ont entamée dans les heures suivant l’attaque, avec leurs bombardements, et l’assassinat de plusieurs jeunes manifestants -au moins quatre, selon un premier pointage- en Cisjordanie occupée.
En dépit de certaines actions condamnables -comme l’apparente profanation du cadavre d’un soldat israélien comme on a pu le voir sur les réseaux sociaux (NOTE DE LA RÉDACTION LE 10 OCTOBRE : DEPUIS CET ARTICLE PUBLIÉ LE 7 OCTOBRE, NOUS AVONS PRIS CONNAISSANCE, COMME LE RESTE DU MONDE, D’EXACTIONS ATROCES PERPÉTRÉES PAR DES COMBATTANTS DU HAMAS CONTRE DES CIVILS ISRAELIENS, QUE NOUS CONDAMNONS FERMEMENT)-, nous ne pouvons qu’être solidaires du peuple palestinien et de sa résistance, et nous tenir prêts à prendre toute initiative pour l’exprimer.
CAPJPO-EuroPalestine