Le ministre israélien du « Patrimoine” Amichai Eliyahu a proposé dimanche d’effectuer un bombardement nucléaire sur la bande de Gaza, parce qu’il n’y a pas de « non combattants » là-bas, a-t-il éructé.
Quant aux survivants éventuels, « ils n’ont qu’à aller en Irlande ou dans le désert, à eux de se débrouiller », a-t-il ajouté au micro d’une radio locale.

Devant le tollé de réactions à ce nouveau propos génocidaire, le ministre a été « suspendu » (pas révoqué, « suspendu ») de ses fonctions.
Pas tant à cause de la barbarie de la menace, mais plutôt parce que ce faisant, il avouait qu’Israël est effectivement la seule puissance de la région à détenir l’arme nucléaire (développée à partir des années 1950 avec l’aide, en particulier, de la France)
Et puis, Israël a-t-il besoin de l’arme nucléaire pour réaliser le génocide des 2,3 millions de Palestiniens de la bande de Gaza ?
A ce jour, l’armée du régime d’apartheid, principalement son aviation, a lâché au moins 25.000 tonnes d’explosifs sur le territoire martyr.
Si l’on tient compte des « progrès » dans le développement des explosifs ces dernières décennies, cela représente le double de la puissance destructrice des deux bombes nucléaires larguées par les États-Unis sur les villes japonaises d’Hiroshima et Nagasaki en août 1945.

Et un total de 25.000 tonnes, c’est aussi 10 kilos d’explosifs par Gazaoui !
Le dernier bilan du massacre de Gaza, établi dimanche par le ministère de la Santé était de 9.488 tués dont 3.900 enfants et 2.500 femmes, sans compter un nombre indéterminé de disparus -des milliers- dont les cadavres sont ensevelis sous les décombres des immeubles pulvérisés. S’y ajoutent les dizaines de milliers de blessés (25.000 selon le même bilan en date du dimanche 5 novembre), dont beaucoup vont mourir du fait de la destruction du système de soins.
La destruction du territoire palestinien se poursuivait sans relâche dimanche, avec une prédilection pour le bombardement des boulangeries, écoles de l’UNRWA et hôpitaux où s’entassent des centaines de milliers d’habitants.
Pendant ce temps, le porte-parole du gouvernement français, Olivier Véran, réitérait la complicité de la France avec les génocidaires, en répétant en boucle à la télévision « le droit d’Israël à se défendre ».
CAPJPO-EuroPalestine