L’armée israélienne bombarde à tour de bras et tire sur tout ce qui bouge. Les Hôpitaux restent une cible de choix, mais s’y sont ajoutées les écoles, les moquées, les maisons, les parcs, les files de Palestiniens qui fuient….
Tout étant un soi-disant repaire du Hamas, il n’y a pas un seul endroit épargné. On aura compris qu’Israël mène en fait un nettoyage ethnique de grande ampleur, qui porte le nom de génocide, et qui n’est pas seulement une punition collective pour le fait d’oser résister — le blocus depuis 2007 est déjà un terrible châtiment– mais un plan de déportation de la population de Gaza.
Les médias aux ordres ont beau répéter à satiété « guerre contre le Hamas », se taire, ou déformer les faits — France Info s’interrogeait longuement samedi matin pour savoir si Israel avait donné l’ordre d’évacuer l’hôpital Shifa ou bien s ‘il s’agissait d’une demande du directeur de l’^hôpital ! — nous ne sommes pas dupes.
Al Jazeera, dont tous les journalistes n’ont pas été tués, a d’ailleurs réussi à documenter les premiers instants du raid de l’armée israélienne sur l’hôpital Shifa et l’évacuation forcée du personnel médical et des patients.
Le directeur du plus grand hôpital de la bande de Gaza et les médecins se sont également exprimés. Mais leur voix ne compte guère pour les chiens de garde qui préfèrent s’aligner sur les mensonges israéliens.
Qui adit que 53 personnes ont été assassinées à l’hôpital Al-Shifa après l’assaut des forces d’occupation ?
L’artillerie israélienne a également bombardé le service de pédiatrie de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza.
Dr. Sobhi Skaik, directeur général de l’hôpital de l’amitié turque : « Les hôpitaux pour patients atteints de cancer dans la bande de Gaza ont cessé de fonctionner. Il n’y a aucune possibilité de diagnostiquer avec précision les patients atteints de cancer à Gaza. Les patients atteints de cancer ne trouvent pas leurs médicaments«
Tout comme les mêmes médias ils ne relèvent pas pour quelle raison Israël, qui se vante de contrôler entièrement la bande de Gaza, continue à la bombarder ?
Tout comme ils se taisent sur le fait qu’Israël avaient prétendu ne vouloir évacuer que le Nord de Gaza et a contraint la population à se déplacer vers le centre et le sud, alors que son armée frappe tout autant Nusseirat, Khan Younes et Rafah, du centre à l’extrême sud de la bande de Gaza.
Khan Younis, « zone de sécurité », a été bombardée toute la journée et la soirée de samedi
Scène de deuil dimanche matin dans la cour d’un hôpital de la ville : funérailles et chagrin pour des dizaines de proches assassinés par ces frappes aériennes israéliennes
Rafah se trouve à la frontière avec l’Egypte, donc, on ne peut plus au sud. Les avions de guerre israéliens ont néanmoins détruit la maison de la famille Sheikh el-Eid à Rafah.
Nusseirat, au au sud de Wadi Gaza :
18 martyrs sont arrivés à l’hôpital d’Al-Aqsa après que l’occupation ait ciblé la maison de la famille Mukaimer, près de l’école Khaled bin Al-Walid, dans le camp de Nusseirat, et un complexe résidentiel dans le camp de réfugiés de Nusseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
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Quant au camp de Jabalya au Nord, soi-disant conquis et évacué, pourquoi continuer à le bombarder ce week-end ?
Le journaliste Rami Abu Jamous a quitté son domicile au Nord de Gaza après avoir reçu un ordre d’évacuation par l’armée israélienne.
«La nuit précédente, les bombardements ont été horribles. On a vraiment cru que c’était la fin et, au matin, un voisin a reçu un appel de l’armée israélienne sur son portable. On avait une demi-heure pour partir, en brandissant des tissus blancs.»
Ls tirs ont continué au moment de leur départ, même s’ils portaient des drapeaux blancs.
Abu Jamous a déclaré que l’armée utilisait un drone pour tirer sur les gens, obligeant de nombreuses personnes à laisser leurs morts et à fuir.
CAPJPO-EuroPalestine
