Israel s’étrangle face à la plaidoirie de l’Afrique du Sud à la Cour Internationale de la Haye, traitant ce pays d' »antisémite » (refrain connu…) et même « de bras légal des terroristes du Hamas » (sic) !
Le ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich a ainsi déclaré : « Le tribunal de La Haye, comme beaucoup d’autres tribunaux internationaux, est imprégné d’antisémitisme. »
Sans se démonter, l’Afrique du Sud a naturellement demandé à la Cour internationale de Justice d’imposer des mesures provisoires à Israël pour mettre fin à son attaque contre Gaza, après avoir démontré que les massacres de Palestiniens à Gaza constituent « un modèle de conduite calculé de la part d’Israël, indiquant une intention génocidaire »
Les mesures provisoires comprennent la suspension des opérations militaires israéliennes à Gaza et la prise de mesures visant à empêcher Israël de commettre un génocide.
Il s’agit également de prendre des mesures pour empêcher Israël d’expulser les Palestiniens et de les priver de nourriture, d’eau et d’aide humanitaire, et de l’empêcher de détruire des preuves.
Ceci alors qu’une étude israélienne a révélé de nouveaux commandements donnés à l’armée israélienne le 7 octobre, ordonnant à « toutes les unités de combat à tout prix » d’utiliser la « procédure Hannibal », leur permettant d’éliminer des cibles, y compris celles avec des prisonniers israéliens.
Le commandement a conduit à cibler plus de 70 véhicules par des hélicoptères de combat, des obus de char et des frappes aériennes.
La cour suprême israélienne se couche à nouveau devant Sheitanyahou
Après avoir donné raison cette semaine au gouvernement fasciste qui interdit l’entrée de journalistes indépendant dans la bande de Gaza, la Haute Cour de justice d’Israël, symbole de la « démocratie » Israélienne, a rejeté jeudi une requête demandant la fin du mandat de Netanyahou en tant que Premier ministre, bien qu’il ait violé un accord sur les conflits d’intérêts signé lors de la refonte judiciaire de l’année dernière.
La Haute Cour a estimé que la situation de l’État avait changé et que la réforme des lois n’était pas activement promue à l’heure actuelle. La guerre en cours contre Gaza est prioritaire, a-t-elle décidé.
CAPJPO-EuroPalestine