« En tant que Premier Ministre d’Israël, j’ai fermement maintenu cette position face aux fortes pressions internationales et internes. C’est mon insistance qui a empêché pendant des années la création d’un État palestinien « , a déclaré avec arrogance Netanyahou à la télévision israélienne.
Le ministre israélien de la culture et des sports Miki Zohar a répété comme un perroquet : « Nous n’autoriserons jamais l’établissement d’un État palestinien »
Quant au ministre de la « sécurité nationale », le célèbre terroriste Itamar Ben-Gvir, il suggère un nettoyage ethnique complet. Pour donner envie aux 2 millions de Gazaouis de partir, il suffit d’en tuer entre 100.000 et 200.000, a-t-il expliqué à la TV.
Les dirigeants israéliens ont refusé une propositions de trève de 90 jours au cours duquel un échange de prisonniers aura lieu entre le Hamas et Israël et se terminera par un arrêt de la guerre et le retrait de l’armée israélienne de Gaza. La proposition est américaine, égyptienne, qatarie et émiratie.
L’Association des familles des prisonniers israéliens de Gaza entamait dimanche soir un sit-in ouvert devant la résidence de Netanyahou.
Et même l’Union Européenne s’est sentie obligée de se poser la question des moyens de pression sur Israël après cette série de déclarations, affirmant à la fois la ferme résolution d’Israel de contrôler tout le territoire « de la rivière à la mer », et de ne permettre aucun Etat palestinien.
Et le gouvernement français qui a toujours voté et répété son attachement à une solution à deux Etats, quelles mesures va-t-il prendre ?
CAPJPO-EuroPalestine
