Les données officielles sur le nombre de morts palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début des massacres israéliens il y a quatre mois sont très largement sous-estimées, estime le Dr Nizar Badran, de l’association Palmed, à son retour d’une mission dans le territoire martyr.
Le ministère de la santé palestinien à Gaza chiffrait ces derniers jours le nombre de tués à près de 29.000, dont plus des deux tiers de femmes et d’enfants, auxquels s’ajoutent une dizaine de milliers de disparus, très probablement morts sous les décombres des habitations bombardées, et quelque 70.000 blessés.
Le docteur Nizar Badran de retour de Gaza: "Cette guerre est une volonté préméditée d'attaquer les civils. On vise à détruire les hôpitaux et les infrastructures palestiniennes pour rendre Gaza, comme un territoire impossible à vivre" pic.twitter.com/hyOBax6l6j
— Oumma.com (@oumma) February 16, 2024
Mais ces chiffres ne tiennent pas compte des décès de nombreux patients souffrant de maladies chroniques (insuffisance rénale liée à des diabètes, par exemple), qui sont privés de tout, ni des décès imputables à des pathologies provoquées par la guerre elle-même.
« C’est pourquoi je pense que le nombre total de morts, par rapport aux rapports officiels, doit sans doute être multiplié par trois ou quatre », selon le Dr Badran.
CAPJPO-EuroPalestine
