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Israel attaque l’hôpital Shifa et exige l’évacuation des 30.000 palestiniens qui s’y trouvent


Plus de 40 raids ont visé cette nuit le complexe médical d’Al-Shifa où se trouvent des journalistes, le personnel de santé, des malades et des familles réfugiées.  Le département chirurgie a brûlé.

 Les forces d’occupation continuent de détruire au bulldozer l’intérieur du complexe médical d’Al-Shifa. Deux violentes explosions à l’intérieur du complexe.  Plus de 30.000 personnes sont à l’intérieur du complexe, dont 5.000 blessés. Leur vie est en danger à cause des bombardements et des coupures de courant, signale Nouvelles de Palestine.

Des dizaines de familles palestiniennes on dû évacuer en pleine nuit les environs de l’hôpital Al-Shifa au milieu d’une incursion de chars ennemis et de bombardements d’artillerie sur la zone, qui a entraîné des combats dans cette zone, faisant apparemment des morts parmi les soldats israéliens.

Les pilonnages de l’artillerie en continu autour du complexe Shifa dans la ville de Gaza, ont fait des dizaines de victimes avant même que le complexe hospitalier soit lui même attaqué.

« L’armée n’a trouvé aucun otage israélien à l’intérieur du complexe médical de Shifa », ni d’ailleurs aucun responsable du Hamas contrairement à ce que l’armée d’occupation avait prétendu, reconnaissent lundi matin les médias israéliens.

Avant cette attaque les forces israéliennes avaient tué au moins 92 Palestiniens à Gaza lors de neuf massacres au cours des dernières 24 heures, indique le ministère de la santé à Gaza.

Des massacres dans la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, sur la ville de Gaza,  sur le camp d’Al-Shati, à l’ouest de la ville, à proximité du rond-point du Koweït, au sud du quartier d’Al-Zaytoun, tout en lançant de violents raids près de l‘université Al-Quds dans le quartier d’Al-Nasr. Les bombardements ont également ciblé le sud de la bande de Gaza, en particulier à l’est de la ville de Khan Younès.

L’occupant génocidaire a massacré trois frères et sœurs, dont un bébé, qui s’est endormi pour la dernière fois la nuit précédente. 

Toute la famille du Dr. Maysara Al-Rais a connu le martyr suite au bombardement de leur maison à Gaza.

John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis a déclaré dimanche face aux annonces de Netanyahou : « Nous ne soutiendrons aucune opération militaire majeure à Rafah sans un plan réalisable garantissant la prise en charge des 1,5 million de réfugiés qui s’y trouvent. »

CAPJPO-Europalestine