En plus de médias occidentaux grand public qui ont pris parti depuis longtemps pour Israël, Meta (qui regroupe Instagram et facebook notamment), ainsi que YouTube, se livrent désormais à une chasse aux sorcières dès qu’il s’agit de récits sur la Palestine ou de mobilisations dans le monde en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza.

Ce qui était rampant, et se cachait derrière telle ou telle « justification », est devenu décomplexé. Son supprimés les posts ou vidéos , qui utilisent des mots tels que « colonies », « colons » et « occupation », et maintenant également le mot « sioniste ».
Plus moyen de montrer des colons, des soldats ou des policiers en action, parce que ce serait « violent ». Pas plus que des Palestiniens assassinés, blessés ou en larmes.
Ni une manifestation pro-palestinienne parce qu’elle inciterait à la haine.
Sous prétexte par ailleurs de « non respect des droits d’auteur », n’importe quelle vidéo qui contient une musique même si son auteur ne s’est pas manifesté est supprimée.
Et quand il ne trouvent aucun prétexte, les Youtube & Co écrivent en réponse aux contestations « Les règles du comportement communautaire n’ont pas été respectées »
Sous prétexte par ailleurs de « non respect des droits d’auteur », n’importe quelle vidéo qui contient une musique même si son auteur ne s’est pas manifesté est supprimée.
Et quand il ne trouvent aucun prétexte, les Youtube & Co écrivent en réponse aux contestations « Les règles du comportement communautaire n’ont pas été respectées » (sic), sans plus d’explication !
En revanche, lorsqu’il s’agit de groupes et d’utilisateurs israéliens utilisant l’hébreu ou une autre langue pour diffamer les Palestiniens et appeler à leur annihilation, no problem !
Quant aux medias grand publics, les observateurs ne cessent de relever leur mauvaise foi, la sous-estimation des massacres à Gaza, et le deux poids deux mesure entre le traitement de la situation en Ukraine et à Gaza.
. Alors que les plateformes médiatiques condamnent soigneusement et intentionnellement la Russie comme un État terroriste qui attaque l’Ukraine, elles qualifient les attaques contre les Palestiniens d’excusables et cachent l’entité responsable d’un tel génocide (c’est-à-dire Israël) dans des structures presque toujours passives.
EXEMPLES :
Le New York Times pour :
- Pour Gaza : « Au Moins 25 tués dans une frappe sur une école dans le sud de Gaza »: PAR QUI ?
- Pour l’Ukraine : « La Russie frappe un Hôpital d’enfants dans une frappe mortelle en Ukraine »

LE GUARDIAN :
- LES FORCES DE DÉFENSE ISRAÉLIENNE SONT ENTRÉES DANS L’HÔPITAL SHIFA DANS UNE OPÉRATION CIBLÉE CONTRE LE HAMAS »
- PAS DE MOTS POUR DÉCRIRE L’HORREUR DUBOMBARDEMENT DE LA RUSSIE SUR L’HÔPITAL D’ENFANTS DE KYIV »

BBC NEWS :
- CINQ TUÉS PAR UNE FRAPPE RUSSE EN UKRAINE CENTRALE
- -UNE FRAPPE AÉRIENNE SUR UNE ECOLE DE GAZA TUE AU MOINS 16 PERSONNES (TOUJOURS PAS DE RESPONSABLES !)

Le militant Rohan Talbot dénonce les doubles standards des médias occidentaux : « Ce qui se passe à Gaza est en train de se normaliser. La couverture médiatique diminue alors même qu’Israël intensifie sa brutalité. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Ce n’est pas normal de bombarder des enfants qui jouent au football.»
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a exigé que l’OTAN fasse preuve du même niveau « d’unité et de cohérence » envers Gaza qu’elle l’a fait envers l’Ukraine.
CAPJPO-Europalestine