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L’attentat contre Ismaïl Haniyeh : une preuve supplémentaire qu’Israël ne veut aucune négociation de paix

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A part les gouvernements occidentaux qui ne condamnent jamais le terrorisme israélien, l’assassinat, mercredi pendant son sommeil, du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne, a non seulement été jugé lâche par le reste du monde, mais également de nature à provoquer un conflit régional, voire mondial.

Assassiner (après avoir tué une bonne partie de sa famille : 3 fils et 4 petits-enfants en avril dernier) la personne chargée de mener les négociations du côté palestinien pour un accord de cessez le feu et u, échange de prisonniers, est un geste limpide.

Ci-dessous quelques réactions ce mercredi matin :

En Iran

Le guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que « venger Haniyeh » était « le devoir de Téhéran » et a affirmé que l’assassinat fournissait un motif de « punition sévère » pour Israël. Un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que l’assassinat d’Ismail Haniyeh « renforcera le lien profond et indestructible entre la République islamique d’Iran » et les Palestiniens, selon l’agence de presse officielle du pays. Le nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian, a déclaré que l’Iran ferait regretter aux « occupants terroristes leur acte lâche ».

En Russie

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, a déclaré que cet acte était « un meurtre politique absolument inacceptable, et qu’il conduirait à une nouvelle escalade des tensions ».

Au Qatar

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a « fermement condamné » l’assassinat dans un communiqué, le qualifiant d’« escalade dangereuse ».

En Turquie

Le ministère turc des Affaires étrangères a publié un communiqué présentant ses « condoléances au peuple palestinien qui a donné des centaines de milliers de martyrs comme Haniyeh pour vivre en paix dans sa propre patrie, sous le toit de son propre État » et affirmant qu’« il a été révélé une fois de plus que le gouvernement Netanyahou n’a aucune intention de parvenir à la paix. » Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l’assassinat « vise à briser la volonté des Palestiniens » mais que « la barbarie sioniste n’atteindra pas ses objectifs ». L’attaque, poursuit le communiqué, « vise à étendre la guerre à Gaza à un niveau régional. Si la communauté internationale ne prend pas de mesures pour arrêter Israël, notre région sera confrontée à des conflits bien plus graves. »

En Chine

La Chine « s’oppose fermement à l’assassinat et le condamne », a déclaré mercredi le ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que « l’incident pourrait conduire à une plus grande instabilité régionale ».

L’autorité Palestinienne

Le président palestinien Mahmoud Abbas a également réagi rapidement déclarant à l’agence de presse WAFA qu’il s’agissait d’un « acte lâche » et d’une « évolution dangereuse ».

Au Yemen

Mohammed Ali al-Houthi, allié du Hamas et chef du Comité suprême de la révolution houthiste du Yémen, a qualifié le ciblage de Haniyeh de « crime terroriste odieux et de violation flagrante des lois et des valeurs idéales ».

Aux USA

Avant toute déclaration officielle du gouvernement américain sur l’assassinat, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a été interrogé sur la nouvelle par des journalistes qui l’accompagnaient lors d’un voyage aux Philippines. Selon le Washington Post, Austin ne s’est pas mouillé et a déclaré : « Je ne pense pas que la guerre soit inévitable. Je pense qu’il y a toujours de la place et des opportunités pour la diplomatie », et que « nous allons faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer que nous empêchons les choses de se transformer en un conflit plus large dans toute la région ».

D’autres personnalités politiques ont exprimé leur inquiétude quant aux ramifications de l’assassinat.

Areepen Uttarasin, un homme politique thaïlandais qui a négocié avec le Hamas la libération des otages de son pays à Gaza, a déclaré que l’acte était « très grave » et que « l’assassinat du chef du Hamas rendra les négociations et la désescalade plus difficiles », prédisant que la situation « deviendra plus violente et empirera, elle ne s’améliorera pas ».

CAPJPO-Europalestine

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