Header Boycott Israël

On n’oubliera jamais Sabra et Chatila !

Partagez:

Il y a 42 ans jour pour jour, entre 3 500 et 5000 réfugiés palestiniens et libanais étaient massacrés par des milices chrétiennes libanaises, les Phalanges, une milice maronite pro-israélienne, avec le soutien de l’armée israélienne. 

Le massacre, commis pendant 3 jours, du 16 au 18 septembre, a eu lieu dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth, au Liban, sous le commandement du dirigeant israélien Ariel Sharon.

Cette atrocité était considérée comme l’un des massacres les plus odieux de l’histoire moderne, avant le génocide en cours à Gaza

Plus de 4 000 réfugiés palestiniens et civils libanais ont été impitoyablement assassinés, torturés, violés. 

Quarante et un ans ont passé, et les criminels sont toujours libres.

Encerclés dans Beyrouth-Ouest après avoir opposé une résistance farouche à l’envahisseur, les combattants palestiniens avaient quitté la ville par la mer, sous protection des Nations Unies. L’OLP de Yasser Arafat avait accepté cette option, non seulement parce qu’il n’y avait aucune issue militaire pour elle face à un ennemi aussi puissant, mais aussi pour tenter d’éviter l’énorme bain de sang que provoquerait, dans la population civile de Beyrouth-Ouest, un assaut israélien sur la ville.

Le bain de sang a quand même lieu. Du 16 au 18 septembre, dans Beyrouth occupée, et alors qu’il n’y a plus de présence armée palestinienne, des milices libanaises alliées d’Israël massacrent la population sans défense des camps de Sabra et Chatila. En deux jours, plus de 3.500 hommes, femmes et enfants sont assassinés, par balles, à la hache et au couteau, brûlés vifs ou écrasés par des bulldozers.

Israël se trouve vite incapable de nier l’évidence, à savoir que la boucherie n’a pu avoir lieu ni à l’insu de son armée, ni sans sa participation, car des preuves irréfutables de la présence de « Tsahal » autour des deux camps sont immédiatement produites.

Il a été prouvé, depuis*, que la participation israélienne à Sabra et Chatila a en fait été planifiée de bout en bout aux plus hauts échelons de l’armée (général Rafael Eytan) et du gouvernement (général Ariel Sharon, ministre de la Défense). Il est ainsi avéré qu’une unité de tueurs israéliens a pénétré dans le camp, pour assassiner des dizaines d’infirmiers, médecins, et professeurs figurant sur des listes préparées à l’avance.

Une commission d’enquête conclura scandaleusement à des « négligences » de gradés, coupables seulement de n’avoir « pas fait le maximum » pour prévenir le massacre. 

*Lire le livre des deux grands reporters, Jacques-Marie Bourget et Marc Simon, qui étaient sur les lieux à l’époque : « Sabra et Chatila, au coeur du massacre », avec des témoignages et images inédits.

CAPJPO-EuroPalestine

Partagez: