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Arrestations, emprisonnements, tortures : nouvelles révélations

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Les forces d’occupation israéliennes sont à nouveau en pleine campagne d’arrestations à grande échelle en Cisjordanie, et selon de nouveaux témoignages, plus de 1 200 prisonniers palestiniens de Gaza subissent de graves abus dans la prison israélienne du Néguev.

Dans le village de Haris, au centre de la Cisjordanie occupée, des dizaines de Palestiniens ont été arrêtés cette semaine

Dans la prison israélienne du Néguev, les prisonniers rapportent être continuellement battus, contraints de vivre dans des conditions insalubres et privés d’hygiène de base, ce qui a conduit à des épidémies de gale généralisées. Un détenu a déclaré : « Nous n’avons pas été autorisés à changer de vêtements depuis des mois, et les infections de gale sont devenues une forme de torture constante. »

DANS LA PRISON D’OFER ET D’ASHKELON AUSSI

Une véritable épidémie de gale se répand aussi dans la prison israélienne d’Ofer où, en l’absence de traitements et d’hygiène, les détenus palestiniens ont du mal à trouver le sommeil, selon le Club des prisonniers palestiniens.

L’ONG Al Mezan rapporte avoir visité 40 détenus palestiniens dans les prisons d’Ashkelon et d’Ofer, qui ont été sauvagement battus et délibérément affamés comme forme de torture et de punition collective.

Un jeune de 19 ans a déclaré à Al Mezan que « trois de ses ongles ont été arrachés avec des pinces pendant l’interrogatoire » et qu’il a été « menotté et attaché dans des positions de stress pendant de longues périodes – trois fois au cours de trois jours d’interrogatoire ».

« Tous les détenus souffrent d’une émaciation aiguë, de fatigue et de courbure du dos parce qu’ils sont obligés de plier le dos et la tête en marchant », a indiqué l’avocat de l’ONG, qui s’est entretenu avec ces prisonniers, ajoutant qu’il n’avait jamais vu des conditions de détention aussi mauvaises en 20 années de travail avec les détenus.

Le quotidien israélien Haaretz a fait état du traitement infligé par un médecin à des Palestiniens dans un hôpital de campagne en Israël : « Cette semaine encore, deux prisonniers ont été amputés des jambes à cause de blessures liées aux menottes, ce qui est malheureusement un événement courant. »

Selon le journal, tous les patients ont les quatre membres menottés, les yeux bandés et sont nourris avec une paille, ce qui signifie que « même les patients jeunes et en bonne santé perdent du poids après une semaine ou deux d’hospitalisation ».

Les détenus libérés parlent de tortures et de détentions aux durées indéterminées, mais leur sort ne semble pas susciter beaucoup d’intérêt en Occident. Quand il s’agit de la Russie ou de la Chine, les conditions d’arrestation et d’emprisonnement font couler davantage d’encre.

Arrestation d’Abla Saadat, l’épouse d’Ahmad Saadat

Les Israéliens ont par ailleurs arrêté trois femmes palestiniennes, dont Abla Saadat, qui est âgée, a des problèmes de santé et nécessite des soins médicaux continus.

Abla Saadat est l’épouse d’Ahmad Saadat, une personnalité politique palestinienne de premier plan et leader du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Ahmad Saadat est emprisonné dans des installations israéliennes depuis 2002, soit depuis 22ans !

Nasser Shawish en danger

Selon la Commission des affaires des détenus et des ex-détenus, la santé du prisonnier palestinien Nasser Shawish s’est récemment détériorée. Il souffre de problèmes pelviens et de la colonne vertébrale et a perdu ses dents supérieures en raison d’un manque de médicaments nécessaires et de tortures brutales dans la prison israélienne.

Yusuf, 21 ans de prison et toujours le keffieh présent !

Le Palestinien Yusuf al-Shamali de Naplouse, retrouve sa famille après 21 ans dans les prisons de l’occupation israélienne !

S’il porte quand même le keffieh, malgré la terreur que fait régner Israël, nous ne saurions faire moins.

NON RESTITUTION DES CORPS

Israël possède actuellement les corps de 552 Palestiniens, dont 55 enfants. Ces corps sont conservés dans des cimetières et des morgues numérotés, dont 256 dans des cimetières numérotés et 296 dans des morgues depuis qu’Israël a repris sa politique de détention des corps en 2015.

ET comme on vient de voir à Gaza, quand Israel rend des cadavres, ils sont décomposés et sans la moindre possibilité d’identification

CAPJPO-Europalestine

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