L’un d’entre eux qui refuse de servir dans l’armée israélienne nous envoie cette lettre :
« Je suis Shimri. Je refuse la guerre. J’ai passé 2 ans dans une prison israélienne à l’âge de 18 ans pour avoir refusé de servir l’occupation israélienne. Aujourd’hui, je suis président du Refuser Solidarity Network. (Reseau de solidarité avec les refuzniks)
Nous sommes au milieu d’une vague de refus sans précédent, avec des centaines de soldats refusant de commettre des crimes de guerre à Gaza. Ces refus sont notre meilleure chance de mettre fin à la guerre à Gaza – les vagues de refus ont mis fin aux attaques israéliennes contre le peuple palestinien au moins deux fois dans le passé : en 1982, lors de la fin de la guerre entre Israël et le Liban, et en 2002-2003, lors du retrait forcé d’Israël de Gaza en réponse à la deuxième Intifada.
Refuser Solidarity Network est le seul groupe international dédié au soutien des mouvements de refus israéliens , et ce depuis 20 ans. Nous finançons une aide juridique, des campagnes de presse et de médias sociaux qui amplifient leur refus, leur formation et leur mentorat.
Dans une société militarisée comme Israël, fondée sur le service militaire obligatoire, le refus a toujours été un moyen puissant de forcer le gouvernement à changer ses actions. Il ne peut y avoir d’occupation sans soldats. Aujourd’hui, au Refusal Solidarity Network, nous soutenons activement ceux qui mènent la dernière vague de refus et qui se battent pour mettre fin au génocide. Au-delà du financement des avocats, des campagnes de presse et des médias sociaux, nous les aidons à construire l’infrastructure nécessaire pour organiser et construire une communauté de résistance au génocide à Gaza.
In solidarity,
Shimri Zameret
Chairman of the Board – Refuser Solidarity Network
Contact : info@refuser.org
« Sur le terrain, ici en Israël-Palestine, nous assistons à un changement radical au sein de la population israélienne. Nous travaillons avec des centaines de réservistes israéliens qui ont refusé ou menacent de refuser de servir, et notre mouvement ne fait que grandir à mesure que de plus en plus d’Israéliens se rendent compte qu’ils ne peuvent pas faire semblant de vivre normalement au milieu d’un génocide à quelques kilomètres de là. », nous écrit également Mattan Helman, directeur de ce réseau, qui demande un soutien financier.
CAPJPO-Europalestine
