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Les tortures subies par les prisonniers palestiniens et les menaces qui pèsent sur eux

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Beaucoup de prisonniers palestiniens n’ont pas eu la possibilité de se réjouir tant l’occupant israélien a mis d’entraves à eux-m^mes, aux familles qui les attendaient ou aux journalistes désireux de couvrir l’événement.

Les forces israéliennes ont chassé à coup de gaz lacrymogène les journalistes qui étaient autour de la prison d’Ofer samedi, puis ont tiré des bombes assourdissantes sur les habitants de la ville de Beitunia, à l’ouest de Ramallah, au moment où partait le bus transportant les prisonniers palestiniens libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.

Le journaliste Musab Shawar a eu le nez cassé après avoir été agressé par les forces d’occupation israéliennes alors qu’il couvrait leur descente au domicile du prisonnier libéré Imad Abu Ramouz à Hébron.

LES TRACES DE TORTURE SUR TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS

Les traces de torture grave sur les prisonniers libérés étaient visibles tant sur ceux qui débarquaient en Cisjordanie, que ceux qui ont été amenés à l’hôpital européen dans le sud de Gaza.

Zakaria Zubeidi, l’un des six Palestiniens qui se sont évadés de la prison de haute sécurité de Gilboa en Israël en 2021, et qui a été libéré samedi, raconte la souffrance des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, l’a menacé de le réarrêter.

« Une seule erreur et tu vas retrouver de vieux amis »

Mais cette menace pèse en vérité sur tous les prisonniers palestiniens relâchés en Cisjordanie.

Voici Hussam Shaheen, un prisonnier palestinien de Jérusalem, emprisonné depuis 2004 (21 ans), qui purgeait une peine de 27 ans dans les prisons israéliennes, lors de son arrestation :  

Dirigeant du mouvement de jeunesse du Fatah à Jérusalem, il occupait auparavant le poste de secrétaire de la jeunesse du Fatah pour les relations internationales. En prison, il a écrit et publié un roman et des mémoires. Hussam Shaheen Malgré son incarcération, il a reçu le premier prix de littérature à Jérusalem du Comité national pour l’éducation, la culture et la science. 

Il a également mené de nombreuses grèves de la faim pour protester contre les conditions de détention, notamment une grève de 43 jours en 2017, après laquelle il a été placé en isolement dans la prison de Jalameh pendant 32 jours, en guise de punition.

Il a subi des opérations chirurgicales et a souffert de graves infections dues à la gale, aggravées par la négligence médicale de ses geôliers. Sa santé s’est détériorée et il ne peut plus se tenir debout. Il se déplace désormais sur un fauteuil roulant.

Uri Goldberg, militant israélien, a courageusement déclaré :

« C’est ainsi que sont libérés les prisonniers palestiniens, enfants, jeunes, personnes âgées et femmes, et après cela, Israël parle de l’extrémisme du Hamas et de la guerre psychologique – Israël ne se relèvera pas s’il ne reconnaît pas sa responsabilité légale pour ce qu’il fait envers les Palestiniens.« 

Photo publiée par Uri Goldberg

La différence de traitement des prisonniers par Israël et par le Hamas est flagrante

Les médias israéliens prédisent que la libération des Palestiniens enlevés aura un impact significatif sur les Israéliens.

SANS PARLER DES PRISONNIERS PALESTINIENS DÉPORTÉS EN EGYPTE

Le Bureau des médias des prisonniers a confirmé que les détenus palestiniens expulsés dans le cadre du quatrième groupe de la première phase de l’accord d’échange de prisonniers sont arrivés au Caire.

 La dernière étape devrait inclure le retour de tous les captifs israéliens encore en vie détenus dans la bande de Gaza, en échange d’un nombre encore à déterminer de prisonniers palestiniens, et d’un retrait israélien total de la bande.

CAPJPO-Europalestine

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