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Interdiction de notre rassemblement pour demander des sanctions contre les complices du génocide

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Le préfet de police de Paris vient de nous adresser mercredi soir un arrêté d’interdiction de notre rassemblement prévu demain jeudi 5 juin à l’angle de la rue de la Paix et de la rue Casanova, où nous avions demandé à pouvoir réclamer des sanctions contre ceux qui se rendent complices en France du génocide à Gaza ou qui en font l’apologie.

Déclarant que ce lieu n’est pas « approprié à des manifestations revendicatives » car à proximité du ministère de la justice, et que le préfet a à coeur de protéger « les magasins de luxe » qui se trouvent dans le quartier, le gouvernement ne craint pas de montrer dans quel camp il se situe.

Sachant que nous avons manifesté de nombreuses fois à cet exact endroit sans que l’on nous oppose ce genre d’arguments, il est patent que le ministre de la « justice » Gérald Darmanin ne tient pas à ce que l’on mette en cause, dans un endroit visible, les criminels de guerre israéliens et leurs soutiens en France. Pas question que l’on aille l’interpeler sur l’absence totale de poursuites judiciaires contre les apologistes du génocide, alors qu’il en engage à tour de bras contre celles et ceux qui dénoncent les massacres par Israël du peuple palestinien.

Cela en dit long sur la valeur des déclarations compatissantes de Macron sur la situation à Gaza.

Et cela va de pair avec le fait que non seulement aucune sanction n’a été prise contre Israël par le gouvernement français, mais que la France livre des armes à Israël, comme vient de le révéler Disclose, en annonçant qu’un navire transportant des armes de l’entreprise française Eurolink est actuellement dans le port de Fos-Marseille !

Le gouvernement peut toujours interdire un rassemblement, il ne réussira pas à cacher qu’il a choisi d’encourager sans discontinuer le génocide en cours contre Gaza.

On peut tromper l’opinion publique, un jour, une semaine, un mois, mais pas pendant plus d’un an et demi.

CAPJPO-Europalestine

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