Comment vivent et réagissent les Palestiniens
Un article de Julien Salingue qui fait le point sur la situation économique, sociale et politique en Cisjordanie.
Un article de Julien Salingue qui fait le point sur la situation économique, sociale et politique en Cisjordanie.
Dans le plus grand secret, au début de 1957, des ingénieurs français s’installent dans la ville de Dimona (désert du Neguev), pour aider leurs collègues israéliens à la construction d’un site industriel qu’Israël présentera pendant plusieurs années comme étant une usine textile.
En 1958, quand la monarchie jordanienne est menacée par un soulèvement populaire, les dirigeants israéliens montrent de quel côté ils se trouvent.
Gush Shalom souligne dans Haaretz que le Hamas fait des offres de paix généreuses et que le gouvernement israélien fait la sourde oreille.
En fondant le Fatah (Mouvement de Libération de la Palestine) en 1959 à Koweït avec une poignée d’exilés, Yasser Arafat, âgé de 30 ans, a bien conscience que la route sera longue. Mais il n’imagine pas les calomnies que concentreront sur sa personne, jusqu’à sa mort, les dirigeants israéliens.
Le 23 mai 1960, le Premier ministre Ben Gourion annonce la capture en Argentine et l’extradition du SS Adolf Eichmann, acteur majeur du génocide de 6 millions de Juifs.
Dans le cadre de la surenchère prétendument « pro-israélienne » à laquelle se livrent les deux candidats à l’investiture démocrate Barack Obama et Hillary Clinton, cette dernière vient de prendre un avantage, en promettant tout bonnement de « rayer l’Iran de la carte ».
Cinq ans après que l’armée israélienne a assassiné James Miller,
caméraman britannique, Israël qui a longtemps soutenu qu’il avait été tué par des tirs palestiniens, aurait décidé d’indemniser sa famille, à condition qu’elle abandonne sa demande de juger en Grande-Bretagne les soldats impliqués dans cet assassinat. Lire l’article d’ISM qui rapporte notamment les déclarations de la famille de james Miller au journal britannique The Guardian.
Des dizaines de millions de femmes, d’hommes et d’enfants menacés de mourir de faim dans le monde : c’est même à la télé. « On va les aider », « On va leur prêter de l’argent », « On va donner plus de subventions à nos agriculteurs pour qu’ils produisent plus et vendent plus au tiers-monde »… Il faut savoir traduire : « On va les aider à s’enfoncer un peu plus dans la misère et la souffrance parce ce que c’est la vocation du système économique actuel ».
Sous l’impulsion des Etats-Unis, l’ONU lance en 1961 une mission sur la question des réfugiés palestiniens, confiée à l’Américain Joseph Johnson. Il s’agit de mettre en œuvre la résolution 194, votée 13 ans plus tôt, qui établit le droit au retour dans leurs foyers de toutes les personnes déplacées par la guerre.