1999 : L’ « abolition » de la Torture
La torture a été officiellement bannie par la Cour suprême israélienne le 6 septembre 1999.
La torture a été officiellement bannie par la Cour suprême israélienne le 6 septembre 1999.
A 7 H 45 du matin le 28 septembre, Ariel Sharon débarque sur l’Esplanade des Mosquées à Jérusalem –l’un des endroits les plus sensibles du Moyen-Orient, le troisième des lieux saints pour la communauté islamique depuis le début du VIIIème siècle– en compagnie de centaines de soldats.
Pendant que les troupes israéliennes sont entraînées sur deux bases militaires à viser les yeux et les genoux des enfants, en prenant soin « de ne pas donner aux Palestiniens le chiffre de morts dont ils ont besoin pour gagner l’appui international et soutenir leur combat pour l’indépendance », comme l’explique textuellement le lieutenant-colonel Yoram Lorando au Jerusalem Post (27 octobre 2000), le gouvernement israélien s’attaque à l’anéantissement de l’Autorité Palestinienne et de Yasser Arafat.
Alain Krivine, porte parole et animateur depuis sa création de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), a annoncé vendredi qu’il refusait de se rendre au Salon du Livre. Voici le communiqué de la LCR.
Les soldats et agents israéliens chargés de la protection de Shimon Pérès ont provoqué de sérieux incidents au Salon du Livre, où un conseiller de l’Elysée a reçu un panneau sur la tête.
Pourquoi l’armée israélienne, qui s’arrange en général pour ne jamais tuer plus de 10 Palestiniens par jour, a-t-elle déclenché en avril les massacres de Jenine et de Naplouse, rasant les maisons, bombardant les camps, suscitant une vague d’émotion et d’indignation dans l’opinion publique internationale ?
L’association israélienne « Médecins pour les Droits de l’Homme (PCH) dénonce l’emploi du terme « sécurité » dont use et abuse le gouvernement israélien pour justifier ses crimes, et raconte le calvaire des malades de la bande de Gaza, et leur mort faute de pouvoir accéder à des soins.
Pendant qu’elle assassine dans la Bande de Gaza, l’armée israélienne kidnappe, en Cisjordanie, des responsables du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), des journalistes et animateurs d’associations culturelles.
Les écrivains faisant partie de la délégation officielle d’Israël au Salon du Livre ne se contentent pas d’apporter leur caution morale et intellectuelle aux agissements de leur gouvernement, ils en sont aussi, contractuellement, les propagandistes patentés. C’est ce qu’affirme le journaliste israélien Benny Ziffer, dans une interview recueillie par le site littéraire www.nonfiction.fr
Surprise, mercredi matin, en surfant sur le net. On y découvre que le président israélien, Shimon Pérès, y dénonce le « colonialisme religieux ».
Le propos est étonnant, se dit-on, même si les colons religieux ont été particulièrement excités ces derniers jours, qu’ils ont réitéré leurs appels à l’extermination du peuple palestinien, et formulé des menaces de mort contre une série de dirigeants israéliens, dont Pérès lui-même d’ailleurs, pas assez sanguinaires à leur goût.