crimes racistes : nouvel incendie d’un pub fréquenté par des Africains à Tel Aviv
Ce même café, dans le quartier de Hatikva, au sud de Tel Aviv, est attaqué pour la deuxième fois en un mois.

Ce même café, dans le quartier de Hatikva, au sud de Tel Aviv, est attaqué pour la deuxième fois en un mois.
Nous en avions déjà parlé sur ce site. Mais les chiffres sont donnés par le quotidien israélien Haaretz, qui explique qu’il suffit qu’un Palestinien de Gaza ou de Cisjordanie quitte quelques années son territoire (études, travail…) pour qu’Israël lui retire définitivement son « droit de séjour » !
Alors que nous sommes sans nouvelles de Mahmoud Sarsak, les Lyonnais ont quant à eux pris connaissance de sa situation : un groupe d’hommes et de femmes se sont enchaînés en pleine rue commerçante du centre ville, tandis que d’autres diffusaient des tracts aux passants. Rassemblement qui se termina par un match improvisé auquel se joignirent les passants.
Annonces bidons, promesses non tenues, les dirigeants israéliens espèrent sans doute pouvoir faire cesser la grève de la faim de Mahmoud Sarsak avec un de ces « deals » dont ils ont la spécialité, qui permettent de casser les mobilisations sans donner satisfactions aux justes revendications.
Israël ne tient jamais ses engagements : l’arrestation d’Ibrahim Abu Hajla, libéré il y a 8 mois en est une nouvelle preuve.
CAPJPO-EuroPalestine
Espèrons qu’il ne sera pas trop tard pour Mahmoud !
Merci à Nicole Kiil-Nielsen, députée européenne, qui a saisi le parlement européen au sujet de Mahmoud Sarsak. Et merci à tous les lecteurs qui interpellent, comme Mme Oudrer l’ensemble des députés.
Aucune nouvelle en ce jeudi soir de Mahmoud Sarsak, ni d’aucun tribunal israélien ayant émis une décision à son égard ! On dirait bien que le gouvernement israélien joue la montre et essaie de faire cesser sa grève de la faim sans prendre la seule décision attendue par le monde entier : sa libération et son hospitalisation d’urgence dans un hôpital civil. Nous appelons à poursuivre la mobilisation jusqu’à cette annonce !
Après la décision de la Cour constitutionnelle de maintenir la candidature d’Ahmad Chafiq, ex-Premier ministre de Hosni Moubarak, à la présidentielle et de déclarer le Parlement « illégal », l’armée pourrait reprendre temporairement le pouvoir législatif. Les Frères musulmans dénoncent un coup d’Etat.