Le procès qui vient de se dérouler vendredi 4 février à Bordeaux, où deux militants du Comité Palestine 33 comparaissaient pour avoir apposé en octobre dernier des autocollants « Boycott des produits made in Israel » sur des jus d’orange d’un magasin Champion, s’est transformé, au grand dam du juge qui souhaitait rester sur le terrain de la « dégradation de biens » en procès contre l’occupation des territoires palestiniens.
Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue d’une conférence-débat en présence notamment d’Elias Khoury (qui dédicacera ses livres dont « la Porte du Soleil »), vendredi 11 février à 20 h, à Paris. Venez nombreux !
Le quotidien Haaretz a publié mardi, sous la plume de son journaliste Amos Harel, une information sans mentions de sources, selon laquelle Israël et l’Autorité Palestinienne auraient créé une commission mixte, destinée à « traiter du sort des militants recherchés par Israël, en cas d’établissement d’un cessez-le feu quelque peu durable ».
Ces informations, dont les sources effectives, non identifiées, sont a priori israéliennes, doivent être appréhendées avec les plus grandes précautions. Elles rendent compte d’une volonté israélienne d’exiger de l’Autorité Palestinienne que cette dernière obtienne la reddition des résistants, les désarme, et les parque dans une ville, isolée de préférence, comme Jéricho.
« Nouvelle donne » oblige, la propagande du gouvernement israélien, complaisamment relayée par l’immense majorité des médias, fait la part belle, ces derniers jours, aux « gestes de bonne volonté » d’Israël.
C’est ce vendredi à Bordeaux qu’aura lieu le procès des deux inculpés de Palestine 33, accusés d’avoir collé des autocollants boycott sur des produits made in Israël dans un magasin de Champion à Bordeaux. La mobilisation s’organise. Vous pouvez encore signer la pétition de solidarité en indiquant votre nom, votre ville et votre profession à palestine33@free.fr
Ci-dessous, la traduction d’un article du journaliste de Haaretz Amos Harel, publié dans l’édition électronique en anglais de ce quotidien israélien. Sans commentaires.
Même en cas de retrait des colons et de l’armée de la bande de Gaza, celle-ci conservera son statut de territoire occupé, a rappelé jeudi l’envoyé spécial des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme.
L’armée israélienne a procédé mercredi à plusieurs assassinats de Palestiniens, mais les médias et commentateurs (français notamment, la presse israélienne étant moins malhonnête dans ce domaine) ont sans vergogne répété les mensonges de la propagande israélienne, faisant état de « concessions » de la part du gouvernement dirigé par Ariel Sharon et son compère « de gauche » Shimon Peres.
Nous publions ci-dessous une interview très interessante d’une historienne, spécialiste des camps de concentration, publiée par Le Monde. Wieviorka condamne l’exploitation de la « mémoire » par les médias et les politiques ». Elle demande que l’on cesse de substituer la morale à la réflexion », les jeunes ayant besoin avant tout de comprendre comment une telle barbarie a été possible, si l’on ne veut pas qu’elle se reproduise un jour.
A vec l’intitulé « PALESTINE, UN PEUPLE, une culture », nos amis de l’AFPS du Nord Pas de Calais organisent à Lille dix jours au mois de février où la culture palestinienne sera à l’honneur, avec de la photographie, de la littérature, du cinéma, du théâtre, de la musique. A ne pas manquer !
