Sarkozy l’islamophobe
Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a confirmé vendredi qu’il chassait sur les mêmes terres que Le Pen et Villiers, en y allant, lui aussi, d’une virulente démagogie raciste.
Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a confirmé vendredi qu’il chassait sur les mêmes terres que Le Pen et Villiers, en y allant, lui aussi, d’une virulente démagogie raciste.
C’est tout de même fantastique ! Tout le monde sait que l’armée israélienne s’empare régulièrement de palestiniens comme boucliers humains dans les territoires palestiniens occupés, une pratique considérée au niveau international comme un crime de guerre. Mais au lieu d’intervenir et de prendre des sanctions contre Israël, on commente, comme si de rien n’était (et c’est tout juste si on ne se félicite pas du caractère « démocratique » de l’Etat d’Israël), une décision de la Cour Suprême qui vient d’interdire de recourir aux boucliers humains, alors qu’une loi israélienne, votée en juillet dernier, interdit aux palestiniens de porter plainte contre des exactions de l’armée israélienne. Ce qui veut dire qu’aucun « bouclier humain » ne pourra venir demander justice devant des tribunaux israéliens. De qui se moque-t-on ? (Ci-dessous, dépêche AFP).
Un mois après le « désengagement » israélien, la bande de Gaza et son million et demi d’habitants sont plus bouclés que jamais par l’armée israélienne, le passage, mardi, d’une vingtaine de camions chargés de produits alimentaires étant même cyniquement présenté comme un « geste » par les dirigeants israéliens.
Sous le titre « Chercher la justice à l’étranger », Khaled Amayreh, publie dans Al Ahram Weekly, un état des lieux concernant le deni israélien de justice vis à vis des Palestiniens vivant en Israël ou dans les territoires occupés, et diagnostique que bon nombre de responsables israéliens risquent d’avoir de plus en plus de mal à se déplacer à l’étranger. Il souligne à ce propos que le gouvernement israélien vient d’allouer un fond d’aide spécial pour un montant d’un million de dollars afin de couvrir les frais de justice au cas où des israéliens accusés de crimes de guerre seraient arrêtés et poursuivis dans des pays étrangers.
Nous vous appleons à soutenir par tous les moyens (articles à la presse, présence à leur procès vendredi à Bordeaux), nos amis Sakina et Philippe, qui ont fait appel d’un jugement qui les condamnait à une amende, comme de vulgaires délinquants, pour avoir mis des autocollants « boycott » sur des produits made in Israël dans un supermarché de Bordeaux.
Ci-dessous leur communiqué.
Le Quotidien britaanique « The Guardian » a rapporté la semaine passée que des étudiants et des enseignants de plusieurs universités britanniques discutent d’un projet de boycott universitaire d’Israel.
L’avionneur américain Boeing et son partenaire industriel Bell Helicopter ont présenté des excuses, après avoir diffusé des publicités pour leur nouvel engin Osprey, montrant cet hélicoptère à l’assaut … d’une mosquée.
L’occupant israélien ne lésine pas quand il s’agit de pourrir la vie des Palestiniens, y compris leur jour de repos : les meurtres d’enfants, les enlèvements, les bouclages, rythment la vie des Palestiniens. Et malgré tout, ils sont toujours là, ils vivent, ils vont même voter; ça rend malades les dirigeants israéliens qui n’ont toujours pas trouvé de solution, au bout de quasiment 60 ans, pour vaincre cette résistance palestinienne.
La radio palestinienne Saout al Hob oua al Salaam (Radio de l’amour et de la paix, Voice of Love and Peace, ou VOLP ) dénonce sévèrement la décision illégale de l’Autorité Palestinienne de la priver de sa fréquence, pour donner cette dernière à Radio Sawa, la radio du gouvernement américain en langue arabe.
De jeunes israéliens qui refusent de servir dans leur armée se sont produits dans la rue, devant le centre
d’incorporation de l’armée israélienne le 28 septembre, en représentant des soldats israéliens en train de
maltraiter des Palestiniens et en remettant des menottes et un tract à chaque conscrit israélien qui venait pour
être incorporé dans l’armée d’occupation.