L’amiral israélien Ami Ayalon, qui se présente volontiers comme une colombe, partisane d’une paix équitable entre Israéliens et Palestiniens, a mis les pieds dans le plat, dimanche, en revendiquant le titre de meilleur tueur d’Arabes de son pays.
Le projet de diffusion aux 400.000 lycéens d’Ile-de-France d’une brochure confectionnée par deux organisations sionistes, l’Agence Juive Pour Israël d’une part, l’Hachomer Hatzaïr d’autre part, semble avoir été mis en échec, a-t-on appris auprès du groupe CACR (Communiste – Alternative Citoyenne – Républicains).
Le site nouvelobs.com, publication de l’hebdomadaire Nouvel Obs’, a publié mercredi de nouveaux témoignages, contredisant les dénégations hâtives du procureur de la République de Lyon Xavier Richaud, et réaffirmant au contraire la dimension raciste du meurtre de Chaïb Zehaf, abattu par un homme armé et éméché, le week-end dernier à Oullins (Rhône).
Nous publions ci-dessous un reportage du quotidien Libération à Oullins (Rhône), où un homme de 42 ans, Chaib Zehaf, a été assassiné au cours du week-end, par un homme armé et éméché. Libération avait été le seul quotidien national à rendre compte de ce crime, dans un premier article publié lundi. Il y citait les déclarations d’un témoin, cousin de la victime, qui avait entendu les tueurs proférer des injures racistes, quelques secondes avant d’ouvrir le feu, sans autre élément « causal », sur Chaheb Zehaf.
Mais au cours de la journée de lundi, le procureur a rapidement fait des déclarations publiques, démentant toute dimension raciste dans le crime. Cela a eu pour effet de dédouaner l’ensemble des pouvoirs, politiques et médiatiques, qui ont adopté la position suivante : « si c’est pas raciste, c’est un fait divers qui ne mérite pas la moindre réaction de notre part ».
Il n’empêche que sur place, raconte la journaliste de Libération, on a une terrible impression de « deux poids, deux mesures ».
Interpellé par la sénatrice (Verte) Alima Boumédiene-Thiery, le gouvernement français a bien été obligé de reconnaître l’illégalité du projet de tramway de Jérusalem vers les colonies, auquel participent deux entreprises françaises (Alstom, Connex) avec la bénédiction du gouvernement français. Le gouvernement français s’en lave pour autant complètement les mains, comme on le constatera ci-dessous, à la lecture de l’interpellation de la sénatrice, et de la réponse que lui a faite la ministre déléguée Brigitte Girardin (source : la newsletter d’Alima Boumediene-Thiery).
Nous publions un article d’Elias Khoury, écrivain libanais, auteur de nombreux romans, dont La Porte du Soleil, et chroniqueur, qui s’indigne de l’hypocrisie internationale après la victoire électorale du Hamas et de manière dont Israël cherche à affamer les Palestiniens avec l’assentiment des gouvernements occidentaux, à commencer par les Etats-Unis.
Courageux mais pas téméraire, le directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin, a attendu le signal du porte-parole du Parti Socialiste, Julien Dray, pour accuser à son tour Dieudonné d’être tout simplement l’inspirateur des assassins d’Ilan Halimi.
La journaliste israélienne Amira Hass dénonce, dans cet article, le vol éhonté, par Israël, des maigres ressources du peuple palestinien, et la criminelle complicité de l’Union européenne et des Etats-Unis dans cette entreprise.
(traduction de l’hébreu par Michel Ghys)
Une fois de plus Sarkozy n’a pas hésité à prendre la très grave responsabilité de déclencher la violence en France après l’enlèvement et l’assassinat barbare de Ilan Halimi. Annonçant à l’Assemblée Nationale, malgré les informations contraires des enquêteurs, que l’on avait trouvé des documents pro-palestiniens et salafistes au domicile des criminels, Sarkozy a bel et bien fait ce qu’il fallait pour inciter une fois de plus à la haine raciale et pour mettre de l’huile sur le feu, alors que non seulement aucun document pro-palestinien n’a été trouvé chez les auteurs de l’enlèvement et du meurtre, mais que le mobile antisémite des ravisseurs n’est toujours pas avéré.
Nous portons à votre connaissance l’appel que nous venons de recevoir de la part de notre ami AbdelFattah Abu Srour, directeur du Centre Culturel Al-Rowwad, qui s’occupe des enfants du camp de réfugiés d’Aïda, près de Béthléem.
