Le copain de Kouchner, nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a prononcé mercredi un premier discours, annonçant clairement que la nouvelle administration ne se sentait pas engagée par le processus d’Annapolis, ni conséquemment, par la solution des « deux Etats pour deux peuples ».
Les travailleurs basques sont en pointe depuis longtemps concernant la solidarité avec la cause palestinienne. Quelques images des actions menées lundi par le syndicat LAB, à Bilbao, pour appeler au boycott d’Israel.
Il aura fallu les massacres de Gaza pour que l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) se décide à claquer la porte du CRIF.
L’UJRE, comme son nom le suggère, est une association née au cours de la deuxième guerre mondiale, sous l’Occupation, à l’initiative de résistants communistes d’origine juive. Au sortir de la guerre, le CRIF (Conseil Représentatif des Israélites de France) était d’ailleurs lui-même proche du Parti Communiste.
Le nouveau gouvernement Benyamin Netanyaou (dit « Bibi ») essuie rebuffade sur rebuffade.
Furieux de ne pas avoir réussi à vaincre la résistance palestinienne malgré toutes ses bombes et son artillerie, le gouvernement israélien annonce qu’il va se venger sur les prisonniers palestiniens.
Bordeaux, Montreuil, Lyon… Les militants pour le droit et la justice en Palestine interpellent un peu partout les responsables des grandes surfaces à propos des produits en provenance d’un pays, qui ne se reconnait aucune frontière, et qui persécute depuis plus de 60 ans le peuple palestinien.
Le Boycott se répand : des militants de Forum Palestina ont mené samedi une action de dénonciation des pratiques illégales de la chaîne Auchan, qui possède un hypermarché dans la banlieue Est de Rome.
Dans sa « rubrique boycott » (eh oui !) le site de la chambre de commerce France-Israël, titre ce mardi : « ISRAEL BOYCOTT et BUSINESS: les exportations d’Israël devraient baisser de 10% en 2009. Les exportateurs doivent faire face à une campagne internationale anti-israélienne. »
Nous publions ci-dessous les messages que nous adressent Anat Matar et Ana Cléja, deux israéliennes, à propos de nos actions de boycott, et qui expliquent pourquoi elles les estiment essentielles.
Au moins 40 salariés des chemins de fer israéliens (Israeli Railways) ont reçu dimanche leur lettre de licenciement, à la suite d’une aggravation du racisme dans le secteur de l’emploi, apprend-on à la lecture du quotidien Haaretz.
