C’est avec des armes que les supporters israéliens ont célébré mercredi, en Ecosse, leur manifestation pour la « Paix », comme ont eu la surprise de le constater les journalistes présents sur les lieux, qui ont publié ces photos.
Une femme palestinienne, ciblée par les supporters du Beitar dans leurs traditionnelles « chasses à l’Arabe », a été, une fois n’est pas coutume, reconnue comme victime de terrorisme par un tribunal israélien.
Quelques dizaines de sionistes seulement sont entrés mercredi à leur prétendu « Shalom Festival » sous les huées de nombreux manifestants, dans un théâtre éloigné du centre du festival d’Edimbourg, tandis que tout le quartier était décoré aux couleurs de la Palestine.
La Malaisie a préféré renoncer à l’organisation du prochain congrès de la Fédération Internationale de Football (FIFA), plutôt que d’accorder des visas aux représentants de l’apartheid sportif israélien.
Plusieurs centaines de personnes ont assisté samedi, à Edimbourg à un meeting en présence d’Ilan Pappe pour dénoncer les tentatives de blanchiment de l’apartheid israélien par le biais de la culture et appelé au boycott du « Shalom Festival » mercredi, censer vanter « les mérites de la cohabitation des minorités en Israël ». Et des militants BDS arrivent actuellement de nombreux pays d’Europe pour se joindre à cette protestation.
« Boycottez Israel jusqu’à ce que les Palestiniens aient les mêmes droits », disent les affiches apposées sur les bus qui circulent actuellement à San fFancisco !
On ne peut pas boycotter tout un peuple, le persécuter, l’empêcher de vivre, de circuler, de travailler, de se soigner, et prétendre ensuite être traités avec « fair play » dans les compétitions internationales. Le boycott de la Palestine par Israël se retourne nécessairement contre toutes les manifestations de cet Etat criminel et cela ne fera que s’amplifier.
Le Beitar, que le club français de Saint-Etienne doit affronter la semaine prochaine à Jérusalem, se vante ouvertement d’être « le club le plus raciste du pays », comme le montre ce reportage réalisé par le journal britannique « The Guardian ».
Le réseau « Black Lives Matter » (« La vie d’un Noir, ça compte aussi »), qui se développe aux Etats-Unis avec la multiplication des meurtres de citoyens afro-américains, adhère à la campagne internationale BDS.
