Ashton et la torture des enfants palestiniens
Ci-dessous la réponse de Catherine Ashton à la député européenne Nicole Kiil-Nielsen, qui lui a écrit pour l’alerter sur la situation des prisonniers palestiniens.
Ci-dessous la réponse de Catherine Ashton à la député européenne Nicole Kiil-Nielsen, qui lui a écrit pour l’alerter sur la situation des prisonniers palestiniens.
Des centaines et centaines de jeunes et moins jeunes de toutes tendances se sont retrouvés ce samedi pour aller ensemble devant la prison de Lannemezan (Sud ouest de la France), marquer leur solidarité avec ce résistant héroïque, et exprimer leur colère et leur mépris d’un gouvernement qui le maintient depuis 30 ans en prison, à la demande d’Israël et des Etats-Unis, et malgré les décisions de la justice française.
Alors que la justice française par deux fois a prononcé sa libération, le gouvernement, au mépris des principes constitutionnels assurant l’indépendance de la justice, garde Georges enfermé au nom de viles tractations politiciennes.
Parmi les 5200 prisonniers politiques palestiniens, 13 députés démocratiquement élus sont en prison en Israël, de manière parfaitement illégale, dont Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), incarcéré pour son appartenance à la résistance contre l’occupation israélienne.
A l’appel du Collectif 69 pour la Palestine, des centaines de Lyonnais sont venues ce samedi, signer la pétition contre l’arrestation, la détention et la torture des enfants palestiniens par l’occupant israélien.
Pendant que le monde suppute les risques d’intervention militaire en Syrie, personne ne souffle mot de la poursuite du nettoyage ethnique, de la dépossession des Palestiniens, ni du sort de ces enfants jetés dans les cachots de l’occupant. Ainsi, les 5 garçons palestiniens, qui risquent la perpétuité après avoir été accusés de jets de pierres cet été, et qui croupissent dans la prison de Meggido, ont besoin de notre soutien.
A commencer par Linan, Myassar et Leena, arrêtées le 15 août dernier pour avoir voulu rendre visite à une amie palestinienne résidant dans la Palestine de 1948, actuellement appelée Israël. Nos amis britanniques de l’association « inminds » nous envoient ce communiqué :
C’est la conséquence du sordide chantage à la libération de certains prisonniers palestiniens, qui est en train de se jouer à la « table des négociations », en lieu et place de discussion sur la fin de l’occupation et de la colonisation, et sur la libération de TOUS les prisonniers politiques palestiniens.
Cela parait difficilement croyable mais c’est ce que risquent 5 jeunes de 16 et 17 ans, emprisonnés depuis la mi-mars par Israël et qui vont être traduits devant des tribunaux militaires.
Pendant qu’ils « négocient » et parlent même de libérer certains prisonniers, ils s’en donnent à coeur joie pour martyriser ceux qui sont actuellement détenus et en particulier les douze Palestiniens et Jordaniens en grève de la faim dans des prisons israéliennes. Mais pas un mot de la part de Mahmoud Abbas à ce sujet, n’est-ce pas ?