Alors que la campagne contre le déroulement de l’Eurovision en Israël est lancée, l’émission « Destination Eurovision », qui vise à sélectionner le candidat qui représentera la France au célèbre concours de chant, a été perturbée samedi soir à Montreuil par des manifestants de la campagne BDS « Boycott Désinvestissement Sanctions ».
Nous lançons, avec un nouveau dessin de Carlos Latuff, un défi à tous nos lecteurs et lectrices : nous envoyer des dessins, photos montages, ou courtes vidéos, illustrant l’indécence qu’il y a à participer à l’Eurovision en Israël. Des cadeaux palestiniens pour les vainqueurs de ce concours !
Aux quatre candidats qui sont volontaires pour se rendre à Tel Aviv en mai prochain dans le cadre de l’Eurovision, et pour participer au blanchiment des massacres d’enfants et de jeunes Palestiniens, nous dédions cette vidéo.
Une trentaine d’associations, dont EuroPalestine, ont participé samedi aux 11èmes rencontres de Ras Le Front, à Voiron (près de Grenoble)
L’irrésistible ascension du BDS, décrite sur Mediapart par Thomas Cantaloube, envoyé spécial en Israël.
Le boycott d’un Etat est-il illégal ? Eh bien non, quoi qu’essaient de nous faire croire les supporters de la colonisation et de l’apartheid. Dans le monde entier, le mouvement BDS n’a cessé de progresser en 2018 : En France, en Angleterre, en Allemagne, en Irlande, mais aussi au Maroc, aux USA, en Australie et dans bien d’autres pays. Quelques rappels, non exhaustifs :
Le UK Pink Floyd Experience, un « tribute band » spécialisé dans les reprises des succès du célèbre groupe fondé par Roger Waters, entendait se faire un peu d’argent en donnant des concerts en Israël.
Coup sur coup, le Chili et la République d’Irlande viennent d’adopter des sanctions contre le régime d’apartheid, à l’occasion de la Journée Internationale de Solidarité avec le peuple palestinien du 29 novembre.
Le spectacle de blanchiment des crimes israéliens a dû s’interrompre à 4 reprises ce mercredi soir, à Créteil, dans l’enceinte de la Maison des arts qui, cerise sur le gâteau, avait exposé dans le hall des photos à la gloire des colonies.
Après Paris, Perpignan et Lyon, c’est Toulouse qui est montée au créneau contre la saison de la collaboration « France- Israël et le blanchiment des crimes de l’apartheid sous couvert de culture.
