QUEL « ORDRE » ? QUELLE « INTEGRATION » ?
Ci-joints, deux commentaires intéressants sur les « émeutes », la « violence », le respect de l' »ordre » et la nécessaire « intégration » dans notre belle société de ces jeunes rebelles.
Ci-joints, deux commentaires intéressants sur les « émeutes », la « violence », le respect de l' »ordre » et la nécessaire « intégration » dans notre belle société de ces jeunes rebelles.
Le Maire de Lyon, Alain Collomb, refuse en dernière minute que les expositions sur la Palestine, prévues de longue date dans le cadre de la quinzaine culturelle sur la Palestine, se tiennent dans les Mairies d’arrondissement. Nos amis du Collectif 69 exigent le maintien de ces rendez-vous avec la population.
Nous publions ci-dessous : « TOUS ENSEMBLE, REFUSONS DE LAISSER PUNIR LES PAUVRES », une contribution de François qui fait partie du Collectif « Défense Collective », qui s’est créé face à la répression des lycéens ayant manifesté contre la Loi Fillon. Il répond point par point à tous ceux qui trouvent des prétextes pour ne pas soutenir aujourd’hui les jeunes des banlieues.
L’émission d’Arlette Chabot sur France 2 hier soir a été écoeurante mais révélatrice à souhait : quelques jeunes sur le plateau pour dire, à toute allure –fallait tout de même pas qu’ils s’attendent à une véritable écoute !– leur misère, leur colère, leur désarroi, et de l’autre plus d’une heure offerte à Sarkozy pour recommencer à leur lancer son mépris à la tête et pour pérorer sur les mérites de la police ; puis une brochette de politiciens, copains comme cochons, en train de se taper sur l’épaule, de s’appeler par leurs prénoms et de convenir que c’est la faute à personne et à tout le monde puisqu’ils ont tous été à la mangeoire à tour de rôle, tous fait de belles promesses électorales qu’ils n’ont jamais tenues, et qu’ils seraient donc malvenus de ne pas se tenir les coudes et d’accuser untel ou untel.
La coordination lycéenne appelle à un rassemblement ce soir à 18 H à Bobigny, au M° Pablo Picasso (ligne 5) pour protester contre l’état d’urgence décrété par le gouverenment. Il nous semble important que tous ceux qui peuvent se rendre disponibles s’y retrouvent.
Rien de surprenant à ce que le gouvernement n’ait rien trouvé de mieux pour répondre à la colère et au désarroi des jeunes que la répression et une loi liberticide datant de la guerre d’Algérie. La « fracture sociale » qu’il faut éviter, c’est bon pour les discours à la veille d’élections. Mais traiter réellement le problème des injustices sociales, nos dirigeants en sont bien incapables parce que la société qu’ils défendent est une société qui génére des pauves et des laissés pour compte, pour le plus grand profit des plus riches. Et le non respect du droit et des règles, ils sont mal placés pour le reprocher aux jeunes défavorisés car ils sont les premiers à en donner l’exemple à tous les plans, au plan intérieur où la délinquance financière règne au plus haut niveau, comme dans leurs relations amicales avec des gangsters et des criminels qui pratiquent le terrorisme d’Etat en Irak ou en Palestine.
Il n’est pas simple de coordonner les luttes de tous ceux qui sont indignés par cette politique, en l’absence d’un grand parti qui ait la volonté de le faire. Mais nous devons essayer de travailler ensemble, banlieues ou pas, chômeurs et travailleurs, pour construire une alternative à cette société dégénérée que l’on veut nous imposer.
Ci-joints plusieurs textes que nous avons reçus et qui soulèvent les vrais problèmes.
A lire, ci-dessous, le reportage du correspondant à Jérusalem du Figaro, Marc Henry, qui rapporte comment les parents du jeune Ahmad Al-Khatib, assassiné par les soldats, ont autorisé le prélèvement des organes de l’enfant, au bénéfice de malades en Israël.
Les preuves sont désormais accablantes : des bombes au phosphore blanc ont été larguées sur les habitants de Falloujah, brûlant femmes et enfants, montre un documentaire de la chaine de télévision italienne RAI 24. On peut voir sur (également sur son site www.rainews24.it) les photos atroces de ces corps calcinés par ce produit interdit par les conventions internationales, qui brûle la peau et fait fondre les muscles en quelques minutes, en laissant les os et les vetements intacts.
Nous publions ci-dessous le texte intégral de la loi de 1955, que le Conseil des Ministres a mis en œuvre mardi, au motif de « rétablir l’ordre dans les banlieues ».
Ni la presse, ni l’opposition parlementaire officiel (le Parti Socialiste), qui ont peu ou prou repris la communication gouvernementale sur le sujet, n’ont relevé combien cette loi est une loi d’exception, qui permet d’abolir purement et simplement les libertés fondamentales inscrites dans la constitution, pas seulement la liberté de circulation (le « couvre-feu »), mais aussi la liberté d’expression et la liberté de la presse.
Voici le dernier compte-rendu des activités de DARNA, notre maison, la maison des associations de Naplouse créée à l’initiative de Youssef Haji. Bonne lecture !