Les parents contraints d’utiliser le langage des signes pour communiquer avec les ministres et députés palestiniens déférés devant un tribunal militaire israélien
C’est par le langage des signes et des battements de paupières que les ministres et députés palestiniens qui avaient été kidnappés par le gouvernement israélien cet été, et qui sont depuis détenus dans différentes prisons israéliennes, ont dû communiquer avec leurs familles, lors de la séance du tribunal de militaire de Salem qui s’est déroulée en début de ce mois de février. Le tribunal, ses soldats et ses gardiens, avaient interdit aux prisonniers et à leurs parents de se serrer les mains ou de ommuniquer. Les otages palestiniens furent introduits dans la salle du tribunal les pieds liés, des gardiens restant debout, entre eux et leurs familles.