Les nouvelles, qui nous parviennent des prisons de l’occupant israéliens où sont enfermés plus de 11.000 otages palestiniens, sont toujours aussi terribles.

Ainsi, le détenu palestinien Hamza Abdullah Adwan, originaire de Beit Hanoun, au nord de Gaza, vient de décéder dans les prisons israéliennes après plusieurs mois de détention.

D’autres comme Bassam Shahrour sont en danger de mort, en raison des tortures qui lui sont infligées et du refus de soins face à un état qui empire

Il est régulièrement battu avec une barre métallique et son corps ne le supporte plus.

L’occupant a transformé les prisons en lieux de torture systématique après avoir équipé les unités de répression de pistolets paralysants et de munitions en caoutchouc pour les utiliser contre les détenus lors des raids.

Le président de l’association, Abdullah Al-Zaghari, a souligné que ces pratiques constituent une dangereuse escalade, car les prisonniers palestiniens sont utilisés comme « terrains d’essai » pour de nouvelles armes, un acte qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire.

L’administration pénitentiaire laisse délibérément la gale se propager afin de torturer les détenus

Des détenus palestiniens de la prison israélienne d’Ofer ont confirmé que la gale se propageait plus rapidement que jamais. La maladie s’est également propagée parmi les enfants détenus de la prison. Les gardiens de prison empêchent les détenus de sortir dans la cour en raison de la propagation de la maladie. L’administration pénitentiaire place de nombreux détenus infectés avec des détenus non infectés, ce qui constitue un facteur clé de propagation de la maladie, rapporte la Société des prisonniers palestiniens

L’armée israélienne : 3 détenus sur 4 enlevés à Gaza sont des civils

Trois détenus palestiniens sur quatre sont des civils, selon l’armée israélienne elle-même, a révélé une enquête du magazine israélien d’opposition +972.

Les 6 000 Palestiniens arrêtés à Gaza et détenus dans des conditions épouvantables dans les prisons israéliennes, pourtant sont considérés dans leur grande majorité, comme des « combattants »

La torture par la faim

A tel point que la Cour suprême israélienne a jugé — à la suite d’ une pétition déposée l’année dernière par l’Association pour les droits civiques en Israël (ACRI) et l’organisation israélienne de défense des droits humains Gisha– que « le gouvernement n’avait pas fourni aux prisonniers palestiniens une alimentation suffisante pour assurer leur subsistance et a ordonné aux autorités d’améliorer leur alimentation, « conformément à la loi ». 

 En mars dernier, un jeune Palestinien de 17 ans est décédé dans une prison israélienne et, selon les médecins, la famine était probablement la principale cause du décès. 

Mais le ministre fasciste Itamar Ben-Gvir, en charge du système pénitentiaire, a refusé d’obéir à ce jugement :

Le palmarès du terroriste Ben Gvir

Depuis le 7 octobre 2023, les forces israéliennes ont arrêté plus de 19 000 Palestiniens rien qu’en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, dont 585 femmes et 1 550 enfants, tandis que 77 prisonniers sont morts dans les centres de détention israéliens, dont 46 originaires de la bande de Gaza.

CAPJPO-Europalestine