Le ministère britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales (DEFRA) a ordonné la cessation de l’importation de biens portant le label ‘Produit d’Israël’ et produits en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et sur le plateau du Golan., rapporte le quotidien Haaretz
Une lettre, envoyée la semaine dernière par David Holliday, inspecteur en chef du marché horticole à “toutes les parties concernées”, indique “l’avis du Ministère des Affaires Etrangères et Commonwealth et du Ministère de Commerce et de l’Industrie est que ces produits ne devraient pas être étiquetés ‘Produit d’Israël’ car ces territoires ne sont pas reconnus comme faisant partie d’Israël”, ajoute le journal, dans une correspondance de Londres.
La lettre de Mr Holliday propose la solution suivante “dans ce cas particulier, et de façon à donner la meilleure information possible, nous sommes tombés d’accord que ces produits devraient être étiquetés d’après leur region d’origine et non d’après un pays d’origine, ce qui peut induire en erreur”.
C’est la première fois que, sous l’effet de la pression qu’ont exercé les organisations pro-palestiniennes et les députés au cours de l’année dernière, le gouvernement britannique émet des instructions qui établissent une différence claire entre Istraël et les territories occupés.
Les exportations annuelles de produits agricoles israéliens sont de l’ordre de 100 millions de livres. La plupart de ceux qui sont produits dans les territoires occupés vient du bloc de Gush Katif et de la vallée du Jourdain, mais ils ne représentent qu’une fraction des exportations israéliennes. Il est donc peu probable que la décision du DEFRA ait des conséquences économiques pour Israël, mais elle est surtout une décision symbolique et diplomatique, estime le journaliste auteur de l’article.
