Alima Boumediene-Thierry, Sénatrice, organise ce vendredi matin, un débat au Sénat sur le thème : « Liberté d’expression : un droit otage des communautés ? », après l’affaire Bruno Guigue.
Madame Alima Boumediene- Thiery, Sénatrice
Vous invite à une matinée-débat le 11 avril 2008 de 9 h 30 à 13 h
Palais du Luxembourg, Salle Monnerville
15 rue de Vaugirard – Paris 6
« Liberté d’expression : un droit otage des communautés ? »
Avec la participation de :
Alima Boumediene-Thiery, Sénatrice (Les Verts)
Patrick Braouezec, Député de la Seine-saint-Denis (Groupe GDR)
Mouloud Aounit, Membre du collège de la Présidence du MRAP
Esther Benbassa, Professeur à l’EHESS
Saïd Branine, Journaliste à Oumma.com
Stéphane Edelsonn, Correspondant du Journal Haaretz’(sous réserve)
Vincent Geisser, Professeur et écrivain
Magalie Lhotel, Avocate
Daniel Mermet, Journaliste
Serge Portelli, Magistrat (sous réserve)
Georges Tin, Vice-président du CRAN
Guillaume Weil-Reynal, Juriste, écrivain
PRE–INSCRIPTION OBLIGATOIRE AVANT LE 09 AVRIL 2008
DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES
Par mail : a.boumediene-thiery@senat.fr ou accueil@mrap.fr
Par fax : 01 42 54 31 73 ou par téléphone au MRAP : 01 53 38 99 99
TEXTE D’OUVERTURE DU DEBAT :
« Liberté d’expression : un droit otage des communautés ?»
« La jurisprudence européenne garantit la liberté d’expression à tout individu quel que soit son statut. L’insulte, l’incitation à la haine sont heureusement punis par la loi.
Est-il possible de débattre de sujets considérés comme sensibles à la fois par les médias et les politiques ?
L’émergence du combat pour l’égalité des droits est caricaturée depuis toujours. Quand des associations gays réclament les mêmes droits que les hétérosexuels, c’est la levée de boucliers. Quand les Français originaires d’anciennes dépendances réclament l’égalité effective des droits, on les accuse de communautarisme. Chacun y va de sa vérité. Avec toutefois, la vérité de l’ordre moral et conservateur qu’on entend le plus fortement.
Revenons à la question de la liberté d’expression: Qu’est-ce qui fait que Robert Redeker, enseignant du second degré astreint à un devoir de neutralité, est célébré par l’intelligentsia, les médias et tout ce que compte notre pays de notabilités installées et rémunératrices?
Qu’est-ce qui fait que le sous-préfet Guigue est limogé lorsqu’il énonce son point de vue sur le conflit israélo-palestinien en réponse à un groupe de néo-conservateur qui s’exprime dans Le Monde alors que Bruno Guigue, lui, écrit sur le site Oumma.com?
Nous voulons répondre à ces questions fondamentales, elles constituent notre aptitude à vivre-ensemble.
La liberté d’expression n’apparaît-elle pas aujourd’hui comme un avatar du droit du plus fort?
Peut-on tout dire sans risquer sa carrière, sans être diabolisé, stigmatisé et discrédité ? »
Nous vous invitons à participer nombreux à ce débat, en réservant aux adresses indiquées ci-dessus.
CAPJPO-EuroPalestine