Après le licenciement de Richard Labévière de RFI pour « faute professionnelle » totalement bidon, c’est au tour de Bertrand Coq, rédacteur en chef et de Grégoire Deniau, directeur de la rédaction de France 24 de faire les frais de la dictature qui règne dans l’audiovisuel français sous la houlette de Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent-Kouchner.
Cette fois-ci, la « faute professionnelle » commise par Grégoire Denau est d’avoir osé organiser le 11 septembre, jour anniversaire des attentats de 2001, un débat donnant la parole à des intervenants qui affirment que la version officielle de l’administration américaine est un tissu de mensonges et qu’il faut réouvrir l’enquête sur ces événements.
Quant à Bertrand Coq, il est en instance de licenciement « pour des raisons liées à son comportement dans l’encadrement des équipes ».
Comportement tellement peu mis en cause par ses pairs qu’une pétition en faveur des deux journalistes – lauréats du prix Albert-Londres – circule dans la rédaction, qui redoute une « reprise en main » avec l’arrivée de Christine Ockrent, directrice générale de France Monde et épouse de Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères.
Auteur d’un livre critique sur M. Kouchner, « Les Tribulations de Bernard K. en Yougoslavie ou l’imposture humanitaire », co-écrit avec le journaliste de TF1 Michel Floquet, Bertand Coq ne serait guère en odeur de sainteté auprès du ministre. Cet été, indique le journal Le Monde, M. Kouchner s’est plaint à la direction de la chaîne après la diffusion d’un portrait qu’il n’avait pas apprécié.
Ce que Richard Labévière appelle « l’orwellisation des médias » bat son plein. En ce qui le concerne, la plupart des journalistes n’ont pas osé bouger à ce jour. Même Siné Hebdo ne n’est pas fendu de la moindre ligne sur son cas, pourtant limpide. Il serait peut-être temps que ces messieurs-dames du PAF (paysage audiovisuel français) se réveillent. La politique du petit doigt sur la couture du pantalon, ne protège qu’un temps. La perte croissante de crédibilité finit par lasser lecteurs, auditeurs, télespectateurs, entraînant chute des ventes, de l’audimat… et nouvelles charrettes !
Nous réaffirmons la nécessité d’apporter notre soutien aux victimes de l’épuration kouchnero-sarkozienne et rappelons qu’il faut signer et faire signer la pétition http://www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/.
Tout comme un petit message à Alain de Pouzilhac alain.depouzilhac@rfi.fr et à Christine Ockrent christine.ockrent@rfi.fr n’a jamais fait de mal à paersonne.
Mais c’est aux journalistes eux-mêmes de montrer l’exemple et de refuser le rôle de carpettes qui leur est assigné.
CAPJPO-EuroPalestine