La librairie Résistances aura le plaisir d’accueillir Ludivine Bantigny, le vendredi 18 mars à 19 H, pour la présentation de son nouveau livre : « L’ensauvagement du capital » qui donne, en 65 pages, un aperçu éloquent des ravages du capitalisme dans les pays surexploités mais aussi « chez nous ». avec des exemples frappants et emblématiques de la société dans laquelle nous vivons… tellement mal !
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Des enfants africains qui extraient, à mains nues et au péril de leur vie, les minerais qui servent à fabriquer nos portables, ordinateurs et autres consoles de jeux, aux salariées de Shangai dont les conditions de travail sont tellement éprouvantes que des filets sont installés dans leurs usines pour les empêcher de se suicider, en passant par l’épuisement des caissières de « nos » supermarchés et celui des employés d’Amazon auxquels les ordres sont transmis toute la journée via des oreillettes, oui, c’est l’ensauvagement.
Et pendant que des postières ou des salariés de LIDL, payés au lance-pierres se suicident, pendant que l’on met au point des substances neurochimiques permettant de réduire le besoin de sommeil pour augmenter les profits, et qu’un enfant de moins de 10 ans meurt toutes les 5 secondes sur cette planète, on recense 13.000 milliards d’évasion fiscale, et 600 milliards d’euros dépensés chaque année dans le monde pour la pub. Une pub pour des objets souvent inutiles, ou dont l’obsolescence est programmée, comme ces ampoules électriques dont on a volontairement réduit la capacité de 2500 heures à un millier d’heures, pour en vendre davantage.
Ensauvagement à tous les niveaux, avec des conséquences dramatiques pour les humains, les animaux comme l’ensemble de la nature. Pour la sacro-sainte « liberté du marché », on en vient à ne pas rappeler des produits dangereux, médicaments, pneus, moteurs…, parce que cela revient finalement moins cher d’indemniser les victimes humaines, ces « sans dents » méprisés par tous les puissants.
Face à cette situation, Ludivine Bantigny refuse le fatalisme, et explique qu’on pourrait vivre autrement.
Comment ? Et grâce à quelles mobilisations ?
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C’est le débat que nous propose, le vendredi 18 mars à 19 H, l’auteure, fille de postiers devenue historienne, qui a déjà publié de nombreux ouvrages (dont plusieurs présentés à la librairie Résistances).
Librairie Résistances : 4 Villa Compoint. 75017 Paris (Angle du 40 rue Guy Môquet). Métro Guy Môquet ou Brochant (ligne 13). Bus 31 : arrêt Davy-Moines juste en face de la librairie)