A 26 ans, Azar est devenue la première femme pasteur palestinienne dans la vieille ville de Jérusalem.
« Son père, ancien pasteur et actuel évêque de l’Église luthérienne, emmenait Sally avec lui pour l’aider dans des écoles d’été ou des travaux de jeunesse, ce qui l’a aidée à s’intéresser à la théologie. A 26 ans, Azar est devenue la première femme pasteur palestinienne dans la vieille ville de Jérusalem. Elle a été ordonnée lors d’une cérémonie de l’Église luthérienne plus tôt cette année, et dirigera la congrégation anglophone de l’Église du Rédempteur, la Église évangélique luthérienne de Jordanie et de Terre Sainte », écrit Middle East Eye (MEE).
« Certaines églises étaient contre, et certains prêtres m’ont félicité officieusement, ils ne pouvaient pas le faire publiquement parce que leurs églises ne les soutiendraient pas », a-t-elle expliqué.
« Nous avons apporté des changements à des choses comme la politique générale de justice de notre église luthérienne, nous nous battons pour l’égalité », dit-elle. « Maintenant que je suis pasteur, je réalise à quel point c’est important en Palestine, c’est pourquoi tant de femmes m’ont écrit. J’en suis très fière parce que c’est un grand pas pour les femmes », a-t-elle ajouté.
Retourner à Jérusalem après avoir passé des années en Allemagne a été un choc pour Sally, explique MEE. Elle a dû s’habituer à la situation tendue sur le terrain et aux restrictions et défis imposés par l’occupation israélienne.
« En ce moment, les choses empirent. Je suis consciente que de nombreux membres de notre congrégation sont inquiets et se demandent s’il est sûr de visiter certains endroits», dit-elle. « Les Palestiniens de Jérusalem et ceux de Cisjordanie qui vivent derrière le mur sont affectés par l’occupation dans leur vie quotidienne ».
L’un de leurs plus grands défis de ses congrégations est d’obtenir la permission pour ses membres qui se rendent à Jérusalem de franchir les points de contrôle afin de se rassembler dans des ateliers.
CAPJPO-EuroPalestine
