Dans le village de Nabi Saleh près de Ramallah, Israël poursuit sauvagement sa politique terroriste. Elle a tué le petit Mohammed Tamimi de deux ans et demi, grièvement blessé plusieurs personnes dont son père Haitham, le jeune Wissam d’une balle dans la tête, et roué de coups Bilal Tamimi parce qu’il filmait l’invasion. Elle est revenue le jour de l’enterrement de Mohammed pour blesser d’autres habitants de Nabi Saleh dont Narriman avec une fracture du nez, et Maher, encore hospitalisé, qui a reçu une balle qui a lui a enlevé 5 cm d’intestin, fracturé le bassin et l’a donc immobilisé. Il lui faudra plusieurs mois de rééducation après plusieurs semaine d’hôpital pour espérer remarcher. Qui va nourrir sa famille pendant ce temps ?


Mais cela n’a pas suffi au régime fasciste au pouvoir en Israel. Vendredi matin, les escadrons de la mort déboulaient à l’aube aux domiciles de Wissam, tout juste sorti de l’hôpital mais avec interdiction de bouger et de parler après sa fracture du crâne et une hémorragie cérébrale, et de Muhammad ce jeune de 22 ans dont ils avaient défoncé le crâne quelques années plus tôt, et qui est devenu invalide.

Les avocats on fini par savoir que les deux jeunes avaient été embarqués à la prison d’Ofer.
Mais comment peut-on emprisonner deux malades ? Allez poser la question à Netanyahou, Ben Gvir ou Smotrich. Ou encore à Macron qui n’a pas élevé la moindre protestation concernant cette sauvagerie.
Mais ce n’est pas tout, l’administration pénitentiaire a refusé à Wissam Tamimi de prendre son traitement médical et a conduit Muhammed au centre d’interrogatoire tristement connu de la la Moskobiyeh à Jérusalem !
Mais comment peuvent ils faire subir un interrogatoire à une personne qu’ils ont handicapée, qui ne peut plus étudier, ni travailler et qui reçoit une maigre pension d’invalidité ?
Muhammad était toujours détenu dans ce centre d’interrogatoire mercredi matin. Son père a passé des années à le transporter d’hôpital en hôpital, et de pays en pays, pour que son visage retrouve une forme humaine à force d’interventions chirurgicales et de reconstruction plastique.

Et ce même père vient de recevoir un appel d’un officier des renseignements israéliens qui lui a dit textuellement : « Tu peux oublier qu’il y avait une personne qui s’appelait Muhammad ».
Wissam, toujours malade, doit passer devant un tribunal militaire jeudi. Et personne n’a de nouvelles de Muhammad.
CAPJPO-EroPalestine