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L’Allemagne, championne des génocides, et de la complicité de génocide (vidéo)

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L’Allemagne officielle, qui affiche historiquement à son palmarès une collection de génocides (des Juifs, Tziganes, Hereros de Namibie ou encore prisonniers de guerre soviétiques), devient maintenant championne de la complicité de génocide, celui du peuple palestinien par Israël en l’occurrence.

L’Allemagne, championne des génocides, et de la complicité de génocide

Témoin les hurlements de la classe politique outre-Rhin après des prises de position anti-colonisation par une série d’artistes au Festival de cinéma de Berlin (la « Berlinale ») lors de la remise des prix samedi soir.

Ainsi, le cinéaste américain Ben Russell, primé pour le film Direct Action, co-réalisé avec le Français Guillaume Cailleau,est monté sur scène en portant un keffieh palestinien et en accusant Israël de génocide. L’auteur de documentaires palestinien Basel Adra, qui s’est vu décerner, aux côtés d’un collectif de réalisateurs palestiniens et israéliens, un prix pour No Other Land, un film sur les expulsions de Palestiniens en Cisjordanie, a aussi accusé Israël de massacrer a population palestinienne et a critiqué les ventes d’armes allemandes au régime de l’apartheid. Leurs prises de position ont été très applaudies.

Mais pour le maire de la capitale allemande Kai Wagner, tout cela, c’est rien moins que de « l’antisémitisme ».  Un député du Parti social-démocrate (SPD) du chancelier, Olaf Scholz, Helge Lindh, a qualifié de « choquants » ces applaudissements. « J’ai honte de voir que, dans mon pays, des gens aujourd’hui applaudissent des accusations de génocide contre Israël », a-t-il déclaré au quotidien Die Welt. Un élu des Verts, qui sont membres du gouvernement de coalition allemand, Konstantin von Notz, a lui aussi dénoncé « une honte » et « un renversement perfide » pour les juifs « du statut de victimes en bourreaux ». « Juif » et « Israël » sont en effet synonymes aux yeux de ces crétins, nouveaux fourriers de l’antisémitisme dans leur propre pays.

Dans un communiqué, la direction du festival, malgré la pression d’un gouvernement qui subventionne cet évènement, a quand même résisté -un petit peu- au chantage à l’antisémitisme, estimant qu’il fallait « accepter » l’expression d’opinions indépendantes, dès lors qu’elles « respectaient le cadre légal ».

CAPJPO-EuroPalestine

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