8 juillet – Le parti israélien d’Union Nationale, classé à l’extrême-droite y compris sur l’échiquier politique local, a choisi de faire alliance avec ses homologues au Parlement européen, dont l’Alliance Nationale italienne, héritière de Mussolini, et les Autrichiens du Parti de la Liberté, dirigé par l’antisémite Joerg Haider. Seul Le Pen n’a apparemment pas grâce à ses yeux, sans que l’on sache pourquoi.
Dans des déclarations à la presse, le principal dirigeant de ce parti, le député Avigdor Lieberman, estime que « l’important, c’est non seulement que ces partis soient anti-musulmans (…) mais surtout qu’il s’agit des éléments les plus pro-israéliens au sein de l’Union européenne ».
Interrogé sur le risque que de telles alliances, destinées à promouvoir l’entrée d’Israël dans l’Union européenne, puissent avoir pour effet de susciter des sentiments anti-Juifs dans les pays du Vieux Continent, Lieberman a répondu : « Ce n’est pas mon problème. Moi, je défends les intérêts d’Israël ».
Le député de « centre-gauche » (opposition) Yossi Sarid a fait remarquer qu’Israël avait été à la pointe des campagnes pour boycotter l’Autriche quand le parti de Joerg Haider était entré au gouvernement de ce pays.
« Nous avons décrété un embargo sur l’Autriche, et avons demandé à toutes les nations d’en faire autant. Haider est un antisémite, et voilà que Lieberman et ses amis lui donnent leur bénédiction », a-t-il observé.
